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Chiikawa, petits, mimis et zarbis

Publié le 28 mai 2025 par Tanja @HaKo_niwA

Chiikawa est un manga de nagano qui a vu le jour les réseaux sociaux (Twitter/X) en 2020 avant d’e vraiment d’être publié dans le magazine Morning (seinen) puis en volume relié. En France, c’est Nobi nobi! qui publie ce manga atypique. Il existe aussi un anime et des tonnes de produits dérivés.

De quoi ça parle ?

C’est l’histoire du quotidien joyeux, triste et parfois semé d’embûches de Chiikawa et de ses copains mimis et zarbis. Ils voudraient vivre heureux, aimés et chéris par tout le monde, mais d’étranges créatures rôdent dans les parages… Heureusement, la joie et la bienveillance affluent autour de Chiikawa, toujours plein de bonne volonté, et de ses copains adorés Hachiware et Usagi.

C’est quelque chose de petit et mignon

Nagano raconte le quotidien doux-amer de petites créatures adorables, surnommées Nanka Chiisakute Kawaii Yatsu littéralement « quelque chose de petit et mignon ». Sous un trait enfantin se cache un constat rude de la vie japonaise. Mais alors que nagano pourrait ne transmettre que l’aspect négatif de sa vision du monde, elle arrive à toucher son public faisant de ses personnages des doudous à cajoler. Dans ce premier tome, les petites histoires font références à l’enfance ou du quotidien. Souvent des choses qui font du bien comme une bonne bière ou de la nourriture.

C’est un titre entre humour, histoires douces amères et réconfortantes. Nos petits personnages se démènent dans un monde qui ne leur fait pas de cadeaux. Cependant ils sont unis face à l’adversité. Le parallèle avec la vie en société et professionnelle au Japon pourrait bien totalement vous échapper.

C’est un peu bizarre aussi !

Chiikawa est un véritable phénomène au Japon, en Chine et en Corée. Les produits dérivés pullulent à droite et à gauche. McDonald avait inclus un goodies exclusif dans leur Happy Meal. Ils ont dû arrêter la promotion car les revendeurs achètent les menus en masse pour revendre les jouets laissant la nourriture sur le comptoir. Un énorme gâchis, mais qui montre aussi la folie autour de ce petit personnage. En France, certaines librairie spécialisées au Japon vendent des goodies, et il y en a aussi dans certains Miniso.

L’anime est diffusé tous les matins, mais il est inédit en France. Ne tentez pas de le lire d’une traite, chaque chapitre est un format court à lire quand on n’a pas le temps. Si vous voulez en apprendre plus sur l’autrice et son œuvre, je vous recommande la vidéo d’Angélique sur sa chaîne Tokimeki. Elle m’a aidé à écrire cet article !

Chiikawa en manga est une curiosité pour connaître le phénomène, mais qui laissera sans doute le lecteur sur la touche s’ils ne connaissent pas un minimum la culture japonaise.

Service presse

L’article Chiikawa, petits, mimis et zarbis est apparu en premier sur LAST EVE - Le blog de Tanja.


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