Jessica Hébert est Ambre Ciel. Venue de Montréal, la pianiste et chanteuse nous offre un premier album déjà empli d’une personnalité forte sous le titre non moins puissant de still, there is a sea.
L’artiste chante sur la moitié des morceaux, aussi bien en anglais qu’en français, et c’est évidemment elle qui joue le piano, et occasionnellement du synthétiseur. Bien sûr, elle est entourée d’autres musiciens, ainsi que du FAMES Studio Orchestra de Skopje conduit par Sasho Tatarchevski, et un certain Owen Pallet a assisté les arrangements et s’est occupé de la production.
Avec still, there is a sea, je dois avouer que Gondwana sort des sonorités jazz auxquelles ils nous ont (très agréablement) habitué, même s’ils comptent parmi leurs (grands) artistes la pianiste et chanteuse Hania Rani, qui évolue dans un univers partageant la même mélancolie qu’Ambre Ciel. Les comparaisons s’arrêtant ici, je ne vois, après plusieurs écoutes, pas de qui rapprocher la musique de cette artiste que je découvre, comme vous, et adore déjà, je l’espère comme vous bientôt. Si, je pense à un moment à Manu Delago (Circadian).
Tout est beau dans ce premier album d’Ambre Ciel : le visuel, le titre de l’œuvre, le pseudo de l’artiste, et enfin et surtout sa voix et sa musique.
Tout pour devenir un classique de ma discothèque.
Tout pour devenir l’une de mes nouvelles artistes préférées.
(in Heepro Music, le 06/06/2025)
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