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La maison noire, Yûsuke Kishi

Par Maliae
maison noire, Yûsuke Kishi

Résumé : Chaque matin, Shinji Wakatsuki se rend au cabinet d’assurances où il officie et chaque matin, il épluche les avis de décès pour y relever les incohérences. Car Wakatsuki ne le sait que trop bien : nombreux sont ceux prêts à faire de fausses déclarations pour obtenir un dédommagement.
Ce jour-là pourtant, un coup de fil va le mettre sur la piste d’un dossier plus compliqué que prévu : un certain Shigenori Komoda lui demande de venir constater un décès.
Sur place, Wakatsuki va faire une bien étrange découverte.
Le corps d’un jeune adolescent, pendu.
Suicide ? Son instinct lui dicte qu’il s’est passé autre chose dans cette maison noire lugubre, où flotte une odeur de mort.
Wakatsuki n’a jamais laissé un dossier sans réponse.
Mais celui-ci pourrait bien le conduire aux confins de la noirceur de l’âme humaine…

Avis : Ayant beaucoup aimé la leçon du mal, je me suis laissée tenter par ce titre. On y fait la connaissance de Wakatsuki qui travaille dans les assurance-vie, qui n’aime pas particulièrement son boulot, jusqu’à ce qu’il reçoive un coup de fil étrange d’une femme qui lui demande si en cas de suicide on peut toucher l’argent de l’assurance. De là va en découler une histoire sombre, où Wakatsuki va devoir mener l’enquête.

C’était inutilement long, on nous bassine sur les arnaques à l’assurance, on tourne en rond jusqu’à ce qu’il se passe enfin un truc, mais le soufflé retombe vite. Il y a certes une ambiance un peu noire, un peu poisseuse, mais ça ne m’a pas suffit pour accrocher. La police ne semble pas faire son travail, Wakatsuki est limite obligé de le faire à leur place. Tout ça pour quelque chose qu’on sait déjà.

Et alors quand on rencontre des étudiants en psychologie à la mord moi le nœud, qui sortent de termes éculés comme des lapins d’un chapeau, ça m’a fait abandonner le livre. Déjà ils faisaient l’amalgame entre une malformation au cerveau et la sociopathie, et ensuite ils tenaient des propos sexistes insupportables. Déjà que je n’aimais pas ma lecture mais j’avoue que là ça m’a tellement gonflé que j’ai été lire la fin pour savoir. Pas de grande surprise sur cette fin d’ailleurs. Donc aucun regret pour cet abandon.

Mon avancée sur mon DP :

maison noire, Yûsuke Kishi

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