Necessary Fictions possède d’emblée le plus beau visuel de tous les albums du groupe. C’est leur septième enregistrement studio depuis l’arrivée du trio en 2012 avec Fanfares. De la formation initiale, seul le pianiste Chris Illingworth a toujours été présent. En effet, le bassiste Nick Blacka avait rejoint le groupe en 2014 pour v2.0, et le batteur Jon Scott a succédé à Rob Turner sur le précédent album, Everything Is Going To Be OK, il y a deux ans.
Si ma préférence allait à la période Man Made Object, A Humdrum Star – album avec lequel je les avais découverts – et, mon fétiche jusqu’ici, l’éponyme GoGo Penguin, et malgré les changements de lineup, le style nujazz de GoGo Penguin demeure inimitable tout au long de leur discographie. La particularité de ce nouvel album, cependant, est la présence de voix avec les chanteurs Daudi Matsiko et Rakhi Singh, respectivement sur « Forgive the damages » et « Luminous giants ».
J’avais légèrement décroché avec leur dernier album, sans savoir pourquoi. D’autant plus que je les avais vus en concert lors de la tournée, et ils avaient été époustouflants ! Avais-je eu trop d’attentes ? Inversement, le fait de ne pas en avoir a-t-il été bénéfique pour des retrouvailles avec ce groupe que j’apprécie tellement ? C’est probable.
(in Heepro Music, le 14/07/2025)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble