Je n’avais encore jamais assisté à une représentation de ce type.
Un moment étrange, inattendu. Presque suspendu.
Une expérience de contemplation musicale, aussi intérieure pour les musiciens que pour les spectateurs.
Les sons — soufflés, fragmentés, respirés — entraient naturellement en résonance avec l’architecture épurée de la Fondation Valentiny.
Les silences y prenaient corps. Longs parfois, mais jamais vides.
On respirait avec les notes, on attendait sans attendre, on écoutait autrement.
Les sonorités formaient une sorte d’architecture extrêmement précise.
Une construction subtile de pleins et de vides, de silences et de souffles, de tensions et de relâchements.
Chaque respiration comptait. Chaque absence de son aussi.
Photographier cela fut un défi : comment capter l’intangible ?
Comment saisir ce qui ne se donne pas tout à fait à voir mais se vit, se ressent, se traverse ?
Les images n’en gardent que des fragments, peut-être quelques vibrations.
Mais cette étrangeté, cette écoute inhabituelle, continue de résonner.
Fondation Valentiny, Remerschen
Shō au cœur & Espace Intérieur – 29.06.2025
Avec Naomi Sato, Geli Li et les musiciens de @unitedinstrumentsoflucilin_











