Un merci supplémentaire

Je voulais réparer une injustice en parlant de mon kiné, que je n’ai pas cité dans mon billet Éclairer la route, sans tracer le chemin.

C’est vrai qu’on a eu quelques incompréhensions, des prises de tête même, il a pu avoir des paroles qui m’ont blessée ou choquée.

Mais on a toujours pu en parler. Je me suis toujours sentie écoutée quand je lui disais qu’il m’avait heurtée ou que je n’étais pas d’accord avec lui. Il admet lui même être parfois maladroit.

Et je sais aussi que je suis loin d’être facile. J’ai du mal à faire confiance (vu le parcours médical que j’ai derrière moi, on se demande vraiment pourquoi

!) et je ne laisse pas passer grand-chose. Je suis toujours dans des conversations super intenses, donc ça demande de l’énergie à la personne en face. Mais il a toujours été là, depuis avril de l’année passée, pour me supporter quasiment chaque semaine, et deux fois par semaine depuis le début de mon arrêt maladie, en gérant mon état psychologique fluctuant en même temps que les séances de kiné. Et c’est finalement le soignant que je vois le plus souvent, qui est un repère dans mon quotidien.

Et il est toujours prêt à discuter, à apprendre, à se remettre en question et ce n’est pas si fréquent.

On fait la route ensemble, et c’est pas mal non plus !