Mile High (Windy CityTome 1)
Edition : Chatterley
Pages 774
Stevie (V) et Zanders (Z)
Mon avis en bref : Une lecture sympa mais qui ne m’a pas emballée car trop de longueurs et de paragraphes répétitifs






Ce n’est pas une lecture qui m’a emballée autant que je le pensais.
La plume est sympa et merci nous avons une traduction impeccable !
Le livre fait plus de 700 pages et sur certains romans ça se ressent et d’autres pas, ici je les ai senties passer. Beaucoup de longueurs, de répétitions, de « je tourne en rond », de je radote, de je réécris des choses que le lecteur/trice a déjà bien intégrées puisque je les ai déjà écrites 5 ou 6 fois…
Le premier tiers du livre je n’avançais pas et j’ai même songé à abandonner, mais la plume a sauvé ce qu’il me restait de volonté.
La première partie est cyclique : avion / match / domicile. Mais on a beaucoup de avion avion avion. Stevie, l’héroïne est hôtesse de l’air, donc normal direz-vous, ouais sauf qu’au bout d’un moment on en a marre de ses consignes de sécurité et de ce schéma répétitif, des réparties et dialogues identiques.
Sur les premiers 40% du livre, ce rythme cyclique m’a chagrinée. Et aussi le pantalon de survêtement usagé de Stevie qui devient un personnage à part entière de l’histoire. Le truc pourrait même avoir son propre site internet tellement ça tourne en boucle dessus.
Ça et le métal des bagues que porte Zanders, le héros, et le métal des bagues contre la peau de Stevie ça revient du début à la fin.
Les personnages sont intéressants mais desservis par la longueur de l’histoire :
Stevie est une jeune femme métisse, une +size woman (j’aime bien l’expression américaine car ça implique un truc en plus et ça valorise le corps de la femme à mon sens) pas à l’aise dans sa peau, qui a vécu une histoire chaotique et désastreuse avec un homme. Donc vraiment interessante et qui pourrait permettre de s’identifier.
De l’autre côté il y a Zanders, le joueur de hockey grand, fort, sexy bâti comme un dieu (et avec des bagues n’oublions pas 
) II a aussi un passé douloureux et il affiche pour les médias et le public une image qui n’est pas la sienne.
L’évolution de ces deux personnages en fin d’histoire est nette, la progression est faite et je n’ai rien à dire. Mais je n’ai pas accroché à leur histoire qui m’a paru par moments plus sexuelle que sentimentale. Il y a de grandes chances que ce soit là la volonté de l’auteur : la passion qui laisse la place aux sentiments ensuite et c’est très bien mais je n’ai pas adhéré. Et les sentiments ne semblaient être là que parce que le sexe était génial. Pourquoi pas mais là aussi ça ne me convenait pas. Le sexe m’a paru mécanique et convenu, et même si ces passages érotiques étaient bien écrits ça ne gênerait aucune réaction en moi, j’étais vraiment passive tout le long et honnêtement je le regrette car je me suis accrochée, j’ai cherché les points positifs, mais quand ça ne matche pas on ne peut pas forcer le destin.
Et La banalité des compliments qu’ils vont se faire à mi roman pour justifier de leur attirance est un peu facile et sans intérêt selon moi.
Après ça se laisse lire et honnêtement sur la fin de ma lecture (puisque tout d’un coup tout se débloque en quelques pages mais il en a fallu 500 pour y arriver) j’ai pensé que je pouvais tourner le négatif en positif dire que leur relation n’est pas une psychothérapie mais qu’ils se font du bien l’un l’autre.
Dire que ce n’est pas que le sexe qui les unit mais que c’est le sexe qui les fait se découvrir.
On pouvait voir ce roman de bien des façons tout dépendait du lecteur/trice qui le tenait entre ses mains.
Donc soit je n’étais pas dans le bon mood, soit je n’étais pas la lectrice visée, ou les deux. Dommage.
Lucie
« Tu veux être choisie en premier ? Moi aussi, alors choisis-moi »
Le hockey à Chicago ne serait pas ce qu’il est sans Evan Zanders, le joueur que tout le monde adore détester. Il connaît son rôle et le joue bien. En fait, il aime beaucoup passer la majeure partie de son temps de jeu sur le banc des pénalités avant de quitter l’arène avec une nouvelle fille à son bras. Ce qu’il n’aime pas, c’est la nouvelle hôtesse de l’air de l’avion privé de l’équipe, qui ne semble pas du tout impressionnée par lui.
Stevie Shay est hôtesse depuis plusieurs années. Elle pensait avoir tout vu, mais lorsque son nouveau poste l’amène à travailler pour la saison avec la diva la plus égoïste et la plus imbue d’elle-même de la NHL, elle commence à tout remettre en question. Y compris la promesse qu’elle s’était faite de ne plus jamais sortir avec un athlète… même le plus attirant.
Chaque déplacement brouille un peu plus les lignes entre Zanders et Stevie. Stevie commence à croire qu’il n’est pas juste ce que les médias disent de lui. Et Zanders n’arrive pas à savoir s’il appuie sur le bouton d’appel de l’hôtesse juste pour la pousser à bout ou s’il y a plus que ça.
