❤ J’ai déniché ce titre d’Agnès Desarthe chez Emmaüs. J’ai l’impression que ce n’est pas le plus connu, sans doute parce que ce n’est pas un roman, qu’il est très personnel, et qu’il semble être fait de bric et de broc, mais je l’ai adoré. J’ai déjà lu pas mal d’œuvres d’Agnès Desarthe, et je l’ai rencontrée deux fois lors d’événements, mais c’est la première fois que j’ai une telle connexion avec elle lors d’une lecture.
Le résumé
Agnès Desarthe a 56 ans lorsqu’elle écrit ce livre. Elle pense à la vieillesse mais aussi à sa famille déportée, surtout à celle du côté de sa mère, à ceux qui sont revenus et ont donc pu vieillir. Un projet se dessine dans son esprit, qui consisterait à créer un lieu où elle pourrait passer ses dernières années en compagnie de ses amis. Elle a toujours aimé retrouver ses grands-parents, rue du Château des Rentiers, dans cet immeuble où tout le monde s’était réuni et se connaissait. Le projet prend malhabilement forme tandis que l’autrice réfléchit à la vieillesse en général et à son propre cas.
Mon avis
J’ai adoré ce livre au résumé improbable et qui ne ressemble à rien, et pourtant. Il m’a semblé essentiel à moi qui vais bientôt atteindre mes 53 ans. J’ai eu envie de noter de nombreux passages qui faisaient écho. Il faut peut-être aimer lire de l’auto-fiction pour l’apprécier à sa juste valeur, sans doute, mais aussi avoir envie de comprendre tout ce que la cinquantaine remue en nous, en soi. Pour le coup, j’ai pré-commandé son prochain livre de rentrée littéraire, ce que je n’avais pas forcément prévu au départ, « L’Oreille absolue », qui sort le 22 août, tant je me suis régalée avec celui-ci.
Editions de l’Olivier – 30 août 2024
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
