Le livre que je vous présente aujourd’hui était dans ma PAL de vacances et il était effectivement une lecture idéale à faire à ce moment là. Nous avons acheté ce titre lors de notre passage au Printemps du livre de Montaigu en mars dernier. Nous étions le dimanche soir, le festival touchait à sa fin, et Adèle Bréau devait prendre la navette pour rejoindre la gare, elle nous avait quand même gentiment accordé sa dernière dédicace qui nous souhaitait un bel été en Provence avec les frangines.
Le résumé
La Garrigue était autrefois une maison de vacances, achetée une bouchée de pain à Saint Rémy de Provence. Elle est aujourd’hui le lieu où vit toute l’année la mère de Mathilde, Violette et Louise. Leurs parents se sont séparés l’année dernière, à la stupéfaction de tout le monde. Leur père a trouvé une nouvelle compagne. Alors que Mathilde et Violette, adultes et mères de famille, viennent pour les vacances, Louise continue son travail d’infirmière. Elle est la seule à vivre dans la région. Les trois soeurs sont très différentes mais elles prennent plaisir au trio qu’elles forment. Cela n’a pas toujours été le cas. Des tensions ont eu lieu entre les aînées. Louise a peu vécu avec Mathilde, partie très jeune de la maison, la plus solaire des trois et maintenant celle qui a la meilleure situation sociale. Violette, qui a réussi à se dégager d’une relation toxique, doit présenter à sa famille, pendant ces vacances, sont nouveau compagnon.
Mon avis
J’ai passé un moment de lecture très sympathique en compagnie de cette famille, réunie pour l’été. Les exaspérations et attentes du début du roman n’augurent rien des révélations qui seront faites petit à petit. Pendant ce temps, on entend les cigales, les enfants profitent de la piscine. Chacun peut y trouver des échos sur ses propres relations familiales. N’ayant pas vécu ce genre de moments à l’âge adulte, j’ai eu le sentiment de vivre un instant privilégié avec une famille dans laquelle on m’aurait invitée pour les vacances. Le roman fourmille de suffisamment de rebondissements pour tenir en haleine le lecteur. C’est étonnant, joyeux et tendre. J’espère croiser de nouveau Adèle Bréau en festival et continuer à découvrir ses romans.
Editions Le livre de poche – 5 mai 2021
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…




Une autre lecture ?… celle de Triple L de Mag chez Babélio
