Lorsque l’on m’a proposé une opération masse critique spéciale chez Babélio pour ce titre, conseillé à partir de 14 ans, j’ai été ravie. J’avais adoré lire Isabelle Pandazopoulos dans son roman jeunesse : « On s’est juste embrassés« . Ici, nous sommes dans un autre genre, que j’affectionne en ce moment particulièrement, la réécriture moderne d’un conte de fées.
Le résumé
Ondine vit une enfance bien austère, et pourtant elle est une princesse, la fille du roi Igor. Plus tard, elle sera reine. Au Terem, on lui apprend à obéir. Au moment où elle devient une femme, son père décide qu’il est temps de la marier. Un bal est organisé mais évidemment le choix est faussé et son futur mari lui est imposé. Alors Ondine s’enfuit, sur la piste de ses frères aînés disparus et transformés par une sorcière en oiseaux. Sur la route, elle va trouver l’amour, grandir, et se rendre compte combien les femmes autour d’elle ont été entravées, et combien son père le roi peut être cruel.
Mon avis
Je me suis régalée à lire ce conte, inspiré de ceux de Grimm. Isabelle Pandazopoulos en a fait quelque chose d’extraordinaire, un véritable récit féministe. J’avais aimé la lire dans un roman jeunesse très contemporain. J’ai beaucoup aimé la relire dans ce registre très différent. L’autrice a su transformer ses personnages de conte en êtres de chair et de sang. Une histoire de princesse, mais pas que. Ce récit a aussi des allures de roman d’apprentissage. Ondine pourra heureusement conter sur l’amour véritable et la sororité pour lutter contre la cruauté, le pouvoir et le patriarcat. Une histoire haletante qui met en avant le courage, la détermination et un désir de liberté fort. Ondine est un personnage féminin que je ne suis pas prête d’oublier.
Editions Rageot – 20 août 2025
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup… 
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