Raja : Unification de l’Inde antique

Raja est un manga de Kouta Innami prépublié dans le Gekkan Young Magazine (seinen). Habitué des récits historiques on lui doit Dogedou un titre sanglant se déroulant à l’ère Edo. Cette fois il se penche sur l’unification de l’Inde antique.
Cette courte série de trois tomes est édité chez Doki Doki.

De quoi ça parle ?

« Un jour, je deviendrai roi ! »

Dans l’Inde antique, à une époque où de multiples royaumes s’affrontent pour prendre le contrôle du subcontinent… Kautilya, un jeune homme borgne dont l’intelligence fulgurante n’a d’égale que son ambition débordante est déterminé à devenir le « roi unique » – celui qui réalisera l’unification de tous les royaumes belligérants et mettra un terme à cette ère de troubles !
Un soir de pleine lune, il fait la rencontre de Chandragupta, un leader aussi charismatique que doué au combat, qui est à la tête d’une grande bande de brigands…

Alliance improbable

Raja aborde un sujet peu courant dans le manga et dans la BD en général, à savoir l’unification de l’Inde antique sous un gouvernement centralisé. Kautilya, jeune homme borgne, incarne l’intelligence politique et stratégique. Son but est d’unifier l’Empire maurya, pour cela il est près à tout. Sa rencontre avec Chandragupta Maurya sera le début de la naissance de ce nouvel empire. Ce premier tome marque le départ de Kautilya pour son grand projet d’unification, mais aussi sa rencontre avec Chandragupta.

Un cours d’histoire captivant

Raja est un récit captivant dont l’intensité des combats transporte le lecteur dans une aventure épique et singulière. Le manga est supervisé par un professeur honoraire de l’Université de Tokyo.

Kouta Innami raconte pourquoi il a choisi ces deux personnages : « Je les ai d’abord choisis parce que je trouvais leur histoire fascinante et digne des plus grand récits. » Ensuite, il a trouvé que des hommes qui ont gravi les échelons malgré leurs origines malgré les discriminations était une symbolique parfaite pour véhiculer le message qu’être différent était un atout plutôt qu’une tare.

Petit bémol, a été ajouté beaucoup d’astérisques explicatifs qui sont bien souvent beaucoup trop petits et illisibles. Et c’est dommage car les explications ne sont pas de trop tant on connaît mal cette période.

Si vous aimez Kingdom, vous ne pouvez qu’être conquis par Raja. De plus, c’est un investissement court car la série ne fait que trois tomes.

Service presse