FILS DE
Réalisateur : Carlos Abascal Peiró
Avec : Jean Chevalier,Sawsan Abès, François Cluzet, Karin Viard, Alex Lutz,
Durée : 1h45
Genre : Comédie politique
SynopsisUne semaine après la présidentielle, la France cherche toujours son Premier Ministre.
Nino, jeune attaché parlementaire ambitieux, est missionné pour convaincre son père, Lionel Perrin d’accepter le poste. Mais cet éternel perdant a coupé les ponts avec la politique… et son fils.
Nino se retrouve embarqué dans une course effrénée où tous les coups sont permis. Il a 24h pour sauver sa carrière, son couple et si possible l’avenir de la France !
Nino est un attaché parlementaire contraint de régler ses conflits sentimentaux et professionnels en 48 heures, la seule manière d’exister par lui-même passe par son père, qu’il esquive depuis des années.
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Un casting solide
Jean Chevalier incarne Nino avec une énergie nerveuse, face à un François Cluzet impeccable dans le rôle du père revêche et cynique. Karin Viard et Alex Lutz complètent le casting avec des performances marquées, dans un univers où les apparences et les alliances sont aussi volatiles que les sondages.
Une satire mordante… mais inégale
Premier long-métrage du journaliste devenu cinéaste Carlos Abascal Peiró, "Fils de" s’attaque frontalement aux travers du monde politique français : népotisme, entre-soi, médias complices et ambitions dévorantes. Le film ne cache pas son envie de moquer ce milieu, mais tombe parfois dans la caricature. Les personnages, tous plus opportunistes les uns que les autres, peinent à susciter l’empathie .
Récompenses et réception
Présenté au Festival de La Baule, le film a remporté trois prix, dont celui du meilleur film et de la meilleure interprétation pour Sawsan Abès.
"Fils de" est une comédie politique audacieuse, qui tente de mêler satire sociale et drame familial. Si le résultat est parfois déséquilibré, le film mérite le détour pour son regard acerbe sur les coulisses du pouvoir et ses performances d’acteurs convaincantes.
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les mots du réalisateur de FILS DE Carlos Abascal Peiró pour la présentation en Avant Première au Festival du film d'Angoulême
Le thème principal du film vient d’un constat du triste adolescent que j’étais à treize ans. Alors qu’à cet âge, la nature nous programme pour en vouloir à nos parents, moi j’ai compris que j’étais maladivement d’accord avec les miens. J’ai donc dû faire semblant de râler pendant toute mon adolescence ! Plus largement, il me semblait intéressant de suivre un personnage qui veut choisir de qui il est le fils. À entendre ma mère, ce film est d’un narcissisme crasse ! Il y a tout ce que j’aime : des personnages tétanisés par l’âge adulte, des journaux en papier, des mots d’amour griffonnés sur des serviettes, des boots de cowboy, des chemises à carreaux, des vieilles montres Hamilton, la recette du dirty martini, Julio Iglesias, du saxo dans la BO, crée par une équipe artistique et technique d’une qualité humaine surnaturelle. Enfant dans l’Espagne des années 90, j’ai constaté que les adultes autour de moi, lorsqu’il était question d’affirmer leur civilisation, couraient voir un film français, puis en parlaient comme si cela les avait rendus meilleurs. Aujourd’hui je le sais, ils avaient raison. C’est peut-être ça la Francophonie, une sorte de distinction inclusive à la portée de tous. Tant que la France continue de protéger une culture plurielle et notamment les films de cinéma, l’avenir sera certainement francophone.
