Ma fille, Mathilde Dondeyne… un coup de coeur !

❤ J’ai été contactée par Mathilde Dondeyne afin de recevoir ce livre. Je ne réponds pas systématiquement favorablement à ce genre de proposition. Ici au contraire, j’ai tout de suite été attirée par cette couverture, ce titre et le résumé que j’ai lu en ligne. J’ai accepté de le recevoir et j’en suis ravie aujourd’hui car j’ai été très très émue par ce roman qui m’a tant bouleversée que je ne pouvais pas faire autrement que d’en faire un coup de coeur ! De plus, je l’ai lu alors que la rentrée scolaire pointait son nez, ce qui était complètement en synchronisation avec le début de cette histoire…

Le résumé
Irène est professeure de lettres. Elle fait sa rentrée dans un nouveau collège. Elle est un peu inquiète de devoir enseigner à des troisièmes cette année, surtout qu’elle se sent encore assez anxieuse. Les 3ème B dont elle est professeure principale s’avèrent effectivement difficiles, renforçant ses craintes. Une élève se détache pourtant du lot, Louise. Cette élève, rebelle, a une aura qui attire la professeure qui voit en elle une Antigone moderne. Louise a perdu sa mère. Le directeur et le père de la jeune fille encouragent Irène a l’écouter et à lui répondre si elle engage la conversation par messages. Une intimité se crée, troublant Irène qui a perdu un enfant quatorze ans auparavant…

Mon avis
Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est la vulnérabilité d’Irène, sa manière de survivre au deuil, la conscience qu’elle a justement de ne faire que survivre et d’être un fantôme, alors qu’elle a donné naissance depuis à des jumelles qui ont besoin de son attention. L’obsession qu’elle ressent pour Louise est mêlée de chagrin et de la certitude d’être dans l’erreur, de dépasser ses fonctions. En parallèle, il y a une classe à intéresser à sa matière, des particularités à prendre en compte. J’ai été très touchée par ce premier roman qui augure une belle aventure littéraire pour l’autrice, qu’il me tarde véritablement de lire de nouveau. Et merci à elle !

Editions Le Rouergue – 8 janvier 2025

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…