J.D.Vance, Pam Bondi, Kash Patel, son assistant Dan Bongino ont tous, par le passé demandé la diffusion de la liste de noms de client de Jeffrey Epstein. Vice-président, secrétaire générale légale, directeur du FBI & #2 du FBI, ils se sont fait dire de fermer leur gueule.
Aucune des victimes de Jeffrey Epstein n'ont, ne serais-ce qu'une seule fois, été contactée depuis le suicide qu'on lui a plus ou moins préparé.

Anita Hill devait être cru en 1991.
Elle avait été collègue du très détestable Clarence Thomas. Qui allait être assermenté pour devenir juge et devait passer devant des membres du Sénat, dont Joe Biden alors, afin de démystifier la rumeur qu'il parlait de pénis géant, de pornographie et harcelait l'introvertie Anita qui ne demandait pas ça. Il en était le superviseur, assoyeait donc un rapport d'autorité qui lui gonflait le pantalon. Le Sénat auquel elle a fait face, il y a 34 ans, était composé ENTIÈREMENT, de mâles blancs. Quel type d'équilibre essayait-on de garder alors ? Son témoignage d'alors avait été reçu avec beaucoup de scepticisme, d'hostilité, et le public était critique à son égard.

On ne l'a pas assez cru. Et si on l'a fait, bah! peu importe, entre hommes, c'était des affaires de vestiaires sportifs, n'est-ce pas ?
Au moins l'affaire avait ouvert la communication sur les femmes à la peau noire, les prédateurs autour, les relations de pouvoir entre tuteur et apprenti(e), entre hommes et Femmes. Des réformes ont dressé la route à ce qui deviendrait #MeToo, des années plus tard.
Le processus d'entrevue au Sénat a aussi été revu.
Clarence Thomas est un modèle pour les porcs dans "balance ton porc". Mais il est protégé. Par d'autres prédateurs.

Christine Blasey Ford devait être cru en 2018.
La docteure, enseignante en psychologie ne voulait pas témoigner à l'investiture du rate Brett Kavanaugh, aussi dans la position de juge au jugement teinté Républicon (sic). Quand les deux étaient à l'école secondaire, ensemble, lors d'une soirée arrosée entre (prétendu(e)s) ami(e)s, dans les années 80, Brett l'a piégée dans une chambre pour la toucher comme son instinct animal lui commandait, sans tenter de chercher une quelconque réciprocité de sa part à elle. Christine ne voulait pas témoigner car elle disait avoir tout à perdre et absolument rien à gagner.

Personne ne leur accordait d'attention. Les puissants protégeant les puissants. C'était avant cette semaine où elles ont pris le micro, avec dignité, maintenant adultes, mais brisées depuis longtemps, certaines acceptant encore de voter pour le criminel (et agresseur certifié) marié à une immigrante nous disant que ce qui cloche au pays sont les criminels et les immigré(e)s. Ce qui est vrai, mais pas là où il sévit. Elles ont pressé de rendre publique la liste de noms d'agresseurs de l'île du viol. Elles ont menacé de diffuser leur propre liste. Ce qui, légalement, si ce n'est pas suivi d'une poursuite de leur part aussitôt, ruinera celles qui nommeront les puissants, qui les amèneront en cour et les étoufferont de leur pognon. Les poursuivant à leur tour pour diffamation.

Dans cette ère d'Eric exonéré et de sans-aucun-doute-vulgaire Gilbert, la conversation sur les prédateurs doit changer de ton. Les visages masquant de verres fumés les regards où quelque chose y était depuis trop longtemps mort de ces Femmes, était un certain vent de fraicheur quand même cette semaine.

D'autres fois, on apprend à danser dans la pluie.
Les États-Unis ne savent pas respecter leurs Femmes. Au niveau du vaccin, ton corps, ton choix, au niveau de l'avortement, ton corps, mon choix.

Vous remarquerez que les non crues, sont dans les exemples cités, majoritairement les Femmes.
Les États-Unis ne méritent pas leurs Femmes.
Ils sont trop infâmes.
Pour la xème fois, qu'il implosent.
