Bullet/Bullet : l’anime qui va à 100 à l’heure

BULLET/BULLET est un anime diffusé sur Disney+. Il fait parti de la saison d’été 2025, c’est un anime original qui malheureusement passe totalement inaperçu par manque de mise en avant par la plateforme. Pourtant, la série arrive en 12 épisodes à nous tenir en haleine et à nous surprendre.
L’anime a été diffusé de façon assez singulière. Une première salve avec 8 épisodes et une seconde un mois plus tard avec les 4 derniers.

De quoi ça parle ?

Dans un futur proche, la civilisation s’est effondrée, laissant un monde en ruines. Malgré la pauvreté, les survivants s’accrochent en réutilisant les vestiges du passé. Gear travaille dans un bazar et récupère des objets volés aux côtés de Qu-0213, un robot aux quatre personnalités et Kuma, un joueur invétéré. Tout bascule le jour où il accepte un casse unique : dérober un objet d’une importance capitale. Très vite, ils se retrouvent traqués par des assassins redoutables, pris dans des courses-poursuites effrénées et des affrontements explosifs. Ce que Gear et son équipe ignorent encore, c’est que leur butin cache un secret capable d’ébranler les fondations mêmes de ce monde.

Voitures et idéaux

Gear est un ado de 14 ans et son destin va l’amener à faire une découverte sur le fonctionnement du monde dans lequel il vit qu’il ne soupçonnait pas. Et nous, non plus. C’est une des qualités de l’anime. On découvre un monde post effondrement qui a réagit d’une certaine manière à ce dernier. C’est une belle aventure, avec une palette de personnages attachants. Chacun à son histoire intéressante et bien écrite. L’émotion est le maître mot de chacun de leur vécu.
On insiste aussi beaucoup pour dire que rien n’est tout blanc ou tout noir. Ce n’est pas manichéen et même si on peut être d’accord ou pas sur le fond, je trouve que les idées sont bien amenées.

Attention ne pas lire la suite si vous n’avez pas vu l’anime.

Attention spoiler : La seule chose que je reproche à l’anime c’est sa dernière scène. J’aurais aimé qu’elle n’existe pas. J’aurais préféré que Gear se sacrifie et qu’on est une fin un peu plus triste. Parce que le fait qu’il survive à l’explosion est pas très réaliste. Je comprends qu’on veuille une happy end, mais pas toujours. Après, je comprends, c’est un anime à destination autant d’un public adulte que plus jeune. Il faut faire des concessions et cette foin en est une.

L’équipe

L’anime est produit par GAGA et INSPION Edge. Le projet vient le jour grâce à Seong-Hu Park. Travaillant dans l’industrie de l’animation japonaise depuis 20 ans maintenant, il a rejoins plus tard MAPPA et a travailler sur divers anime (Garo: Vanishing Line, Yuri!!! on Ice, Devilman: Crybaby, Banana Fish, Zombieland Saga, he God of High School et Jujutsu Kaisen).
En mars 2021, il a créé le studio E&H Production (Undead Unluck, Ramen Akaneko ou encore Ninja Kamui). Bullet/Bullet c’est un projet original dont il est le créateur original. Il s’entoure d’une très belle équipe pour un résultat vraiment bon. L’animation est de qualité. Mais le scénario tient aussi bien la route. C’est souvent ce qui pèche dans ce genre de projet. L’idée de départ est bonne et ensuite on s’ennui. Mais ici pas du tout. Les huit premiers épisodes sont le 1er arc qui nous mène à un échec du héros : Gear. Nous le retrouvons avec sa bande pour les le second et dernier arc jusqu’au grand final.

La bande-son est composée par Hiroaki Tsutsumi (Dr Stone, Tokyo Revengers, Jujutsu Kaisen, Orange et dernièrement le film 100 meters). Des musiques classique, rock, jazz, metal pour mieux coller aux courses folles de l’anime. Certainement, l’un des génériques que je préfère cette saison l’incroyable WORK HARD de la chanteuse CHANMINA. Le générique de fin, Glass Door, est un peu plus passe partout. Il est interprété par le trio rock Newspeak.

Bullet/Bullet est une très bonne surprise. J’ai adoré la série car je me suis attachées aux personnages et je ne me suis jamais ennuyée du 1er au dernier épisode. Une prouesse pour les originaux de ces derniers années.

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