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Manuel Esposito ‘ The Kinks – Something Else

Publié le 08 septembre 2025 par Heepro Music @heepro
Manuel Esposito Kinks Something Else

Mon premier souvenir des Kinks, c’est quand Blur et Damon Albarn les mentionnait en tant qu’influence majeure.

Ensuite, je lirai leur nom sur 1001 albums you must hear before you die, le groupe étant cité à quatre reprises avec, chronologiquement, Face To Face, Something Else, The Kinks Are The Village Green Preservation Society et Arthur – Or The Decline And Fall Of The British Empire. Comme on le voit, l’album qui va donc nous intéresser en particulier en fait partie, et ce sont bien les années 60 qui retiennent toute notre attention lorsqu’il s’agit de parler du groupe anglais.

Plus tard, un autre livre, All The Madmen, s’attardera sur la période psychédélique de la musique britannique, avec Syd Barrett, David Bowie, Nick Drake, Pink Floyd, The Who et, parmi d’autres encore, The Kinks !

Aujourd’hui, me revoici à découvrir le groupe culte, via cet essai de Manuel Esposito sur l’album Something Else. Éditeur, traducteur et, donc, auteur, Manuel Esposito était déjà à l’origine de Lacan & le rock dont je vous parlais justement l’année passée. Ici publié par les éditions Densité dans leur collection Discogonie qui s’attache à décortiquer des albums classiques parmi les plus grands artistes – pour ma part, je vous ai par exemple déjà parlé de OK Computer, Rage Against The Machine, In Utero et Violator.

Pour ma cinquième lecture de la collection, je remonte donc le temps de quelques décennies. Nous y découvrons tout le contexte de la deuxième moitié des années 60, lesquelles ont vu un nombre incroyables de grands groupes envahir les ondes radio, et The Kinks figurait à n’en pas douter parmi les plus appréciés, et pas uniquement pour le tube universel « You really got me » issu de leur tout premier album.

Sans trop vous en dévoiler, notamment sur les chansons qui sont l’objet d’un chapitre chacune, j’y ai découvert qu’un autre groupe phare de la brit-pop, en l’occurrence via son leader Jarvis Cocker, cite également The Kinks en tant qu’influence majeur chez Pulp. Plus tôt, c’est un certain John Lydon, aka Jonny Rotten des Sex Pistols, qui disait connaître absolument toutes les chansons des Kinks !

Something Else by The Kinks de Manuel Esposito s’avère être une lecture essentielle à propos d’un groupe aussi important que, si l’on traverse l’Atlantique, les Américains du Velvet Underground.

PS Dans l’ouvrage Dix chansons qui troublent le genre, j’avais également pu en apprendre un peu plus sur le groupe grâce à leur single « Lola » au début des années 70, ensuite reprise par les Raincoats à la fin de cette même décennie, alors que le punk était arrivé. Je suis donc ravi de lire tout un essai sur eux.

(in Heepro Music, le 08/09/2025)

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Voir aussi :

Manuel Esposito Kinks Something Else

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