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The Beatles : « Anthology 4 » disponible en 3LP et 2CD

Publié le 16 septembre 2025 par John Lenmac @yellowsubnet

Anthology 4 des Beatles sort enfin en éditions autonomes 3LP et 2CD le 21 novembre 2025. Ce volume très attendu compile 13 inédits, des mixages revisités, et les trois singles posthumes « Free As A Bird », « Real Love » et « Now And Then ». Commissarié par Giles Martin avec des mixages de Jeff Lynne, ce chapitre final de l’Anthology met en lumière le processus créatif du groupe entre 1963 et 1969. Avec une qualité éditoriale et sonore remarquable, cette parution s’adresse aux passionnés de vinyle, aux collectionneurs et à tous ceux qui souhaitent redécouvrir l’héritage des Beatles.


Annoncé comme la grande surprise de cette fin d’année, Anthology 4 des Beatles est désormais proposé en 3LP et 2CD autonomes, à paraître le 21 novembre 2025. Jusque-là réservé aux coffrets 12 LP, 8 CD et aux formats numériques, ce nouveau volume vient compléter l’ambitieux chantier de l’Anthology, relancé et élargi à quatre tomes. Par « demande populaire », Apple Corps ouvre donc la porte à celles et ceux qui souhaitent privilégier une édition plus compacte sans renoncer à la richesse éditoriale du projet.

Commissarié par Giles Martin, Anthology 4 réunit 13 inédits issus de démos et de sessions rares enregistrées entre 1963 et 1969, ainsi que de nouveaux mixages de Jeff Lynne pour les singles « Free As A Bird » et « Real Love ». Le tout côtoie « Now And Then », dernier single des Beatles, couronné en 2023 et devenu numéro 1 au Royaume‑Uni. Cette triade – trois chansons bâties à partir de bandes‑maquettes de John Lennon datant des années 1970, complétées par Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr – offre une perspective unique : celle d’un groupe qui a su, au fil de trois décennies, réinventer son propre héritage avec les outils de son temps.

Sommaire

  • Des formats soignés, pensés pour l’écoute et la collection
  • « Free As A Bird » (2025 Mix) : un classique revisité et une vidéo restaurée
  • Un triptyque tardif : « Free As A Bird », « Real Love », « Now And Then »
  • Ce que change « Anthology 4 » dans la saga des archives Beatles
  • Packaging et éditorial : le soin Apple Corps
  • Un rappel de contexte : la première ère « Anthology »
  • « Now And Then » : dernière pierre et tournant technologique
  • Un neuvième épisode pour la série documentaire et un livre anniversaire
  • Pourquoi un volume 4 ? Demande des fans, synchronisation éditoriale et moment historique
  • À quoi s’attendre : esquisse d’écoute
  • Jeff Lynne, Giles Martin : deux signatures qui dialoguent
  • L’empreinte Derek Taylor et l’écriture Howlett
  • Entre mémoire et modernité : la place d’« Anthology 4 » en 2025
  • Le fil rouge : entendre le travail, pas seulement l’icône
  • Calendrier et horizon d’écoute
  • Conclusion : un quatrième chapitre qui éclaire les trois premiers

Des formats soignés, pensés pour l’écoute et la collection

L’édition 2CD prend la forme d’un digisleeve à rabats, accompagnée d’un livret de 48 pages. On y trouve 17 titres jusqu’ici indisponibles sur CD. La version 3LP est pressée sur vinyle 180 g, présentée en triple pochette gatefold, et livre 26 morceaux inédits au format vinyle. Chaque édition s’accompagne de notes de livret rédigées par Kevin Howlett, référence absolue des dossiers historiques Beatles, et d’une introduction tirée d’un entretien de 1996 avec Derek Taylor, plume élégante et mémoire vive d’Apple Corps. Les coffrets globaux incluent, en outre, la reprise des sleeve notes originelles des Anthology 1, 2 et 3, ainsi que celles, toutes neuves, d’Anthology 4.

Au‑delà de la pure liste de morceaux, la qualité d’objets de ces éditions compte. La promesse d’un pressage 180 g, d’une pochette dépliante multi‑volets et d’un livret richement documenté répond aux attentes d’une écoute immersive autant qu’à l’enthousiasme des collectionneurs. C’est l’esprit même de l’Anthology : un projet où l’archive devient récit, où l’iconographie dialogue avec le son.

« Free As A Bird » (2025 Mix) : un classique revisité et une vidéo restaurée

Vingt‑neuf ans après sa première publication, « Free As A Bird » revient dans un mixage 2025 signé Jeff Lynne, producteur qui avait piloté, au milieu des années 1990, le travail du trio survivant à partir de la démo de John Lennon. L’intérêt n’est pas anecdotique. Cette chanson, dont la construction repose sur un canevas voilé par le temps, a toujours incarné un équilibre délicat : respecter le timbre fragile d’une cassette domestique tout en lui donnant l’ampleur d’un enregistrement moderne. Le mixage actualisé promet de resserrer ce trait d’union, en bénéficiant d’un nettoyage et d’une séparation des sources désormais plus avancés.

La vidéo de « Free As A Bird », restaurée, accompagne la sortie. Elle demeure l’un des courts‑métrages musicaux les plus riches en clins d’œil à la mythologie Beatles : une caméra flottante qui traverse des scènes du quotidien, comme portée par l’ombre d’un oiseau, semant sur son chemin des références – parfois à peine voilées – aux chansons, aux visuels et aux histoires du groupe. La restauration donne une nouvelle lisibilité à ces détails et souligne combien le langage visuel de l’Anthology a toujours marché de pair avec son projet sonore.

Un triptyque tardif : « Free As A Bird », « Real Love », « Now And Then »

La présence conjointe de « Free As A Bird », « Real Love » et « Now And Then » dans Anthology 4 n’a rien du hasard. Elle raconte, en creux, l’histoire d’une continuité créative. À partir de maquettes laissées par John Lennon, les Beatles ont, à trois reprises, expérimenté les moyens techniques de leur époque pour « rejoindre » la voix de leur ami disparu.

Dans les années 1990, l’oreille de Jeff Lynne a su marier, avec tact, la granulosité d’une cassette à l’instrumentarium lumineux de Paul, George et Ringo. En 2023, avec « Now And Then », l’équipe a bénéficié d’avancées spectaculaires en séparation de sources et en nettoyage spectral, popularisées par les travaux de Peter Jackson et de ses collaborateurs sur les bandes des Beatles. Le résultat : une présence de voix inédite, plus proche, plus intime, sans sacrifier l’éthique de l’archive. Réunies, ces trois pistes offrent un parcours technique et émotionnel : l’essai, la consolidation, puis l’aboutissement.

Ce que change « Anthology 4 » dans la saga des archives Beatles

La trilogie Anthology 1‑2‑3 avait brossé, entre 1995 et 1996, un panorama chronologique : premiers pas, prises alternatives, essais de studio, extraits live et démos parfois rudimentaires. Anthology 4 opère un recadrage. En concentrant son propos sur 1963‑1969, en élargissant le spectre aux inédits et aux nouvelles restaurations, ce volume propose un regard latéral sur des années déjà abondamment documentées. On n’y entend pas une simple répétition : on découvre, à la marge, des micro‑variantes, des tentatives abandonnées et des instants où l’on perçoit, presque tactile, le processus créatif à l’œuvre.

La ligne éditoriale choisie par Giles Martin témoigne d’une philosophie clarifiée au fil des projets récents : respecter la matière d’origine tout en assumant une mise à jour sonore qui permette une écoute fluide sur les systèmes contemporains. La spatialisation discrète, la définition accrue des basses et la lisibilité des voix s’inscrivent dans la continuité des remixes d’albums parus ces dernières années. Dans ce cadre, Jeff Lynne retrouve ses bandes de 1994‑1995 pour deux titres‑repères, leur offrant une cohérence avec la teinte globale d’Anthology 4.

Packaging et éditorial : le soin Apple Corps

L’iconographie des Beatles n’est jamais un simple décor. Avec le livret de 48 pages de l’édition 2CD, Kevin Howlett déroule un récit tissé de dates, de contextes et de témoignages. Sa plume, familière des archives BBC, des coffrets et des rééditions de référence, restitue l’épaisseur historique des bandes. L’introduction attribuée à Derek Taylor, extraite d’un entretien de 1996, replace l’Anthology dans son ambition initiale : raconter les Beatles par eux‑mêmes, sans déférence inutile, mais avec le sens de la formule et un art consommé de la mise en scène.

Le triple gatefold de l’édition 3LP prolonge l’expérience. Le vinyle 180 g offre non seulement un confort d’écoute et une stabilité accrue, mais il matérialise l’idée d’un objet conçu pour durer. Pour beaucoup de fans, c’est aussi un moyen de faire dialoguer, sur une même étagère, les volumes 1, 2, 3 et 4, qu’ils soient en coffrets globaux ou en éditions séparées. La mention « 26 titres pour la première fois sur vinyle » comme « 17 titres inédits sur CD » précise le territoire inédit que ce volume vient conquérir dans la discographie officielle.

Un rappel de contexte : la première ère « Anthology »

Lorsque Anthology 1 paraît en 1995, l’entreprise frappe par son ampleur. Une série documentaire télévisée retrace la trajectoire du groupe, un livre dense compile témoignages et archives, et une trilogie d’albums exhume prises alternatives, démos et concerts. C’est dans cette dynamique qu’émergent « Free As A Bird » puis « Real Love », expérimentations délicates qui bouclent, provisoirement, la boucle créative. Près de trois décennies plus tard, Anthology 4 vient recontextualiser cette aventure, en tirant parti d’un horizon technique et d’une écoute publique transformés.

L’intérêt de cette mise à jour ne tient pas seulement à la nostalgie. Les Beatles ont toujours été un laboratoire : des premiers overdubs sauvages sur quatre pistes aux innovations de studio plus tardives, le groupe a défié les limites techniques de son époque. En ce sens, Anthology 4 n’est pas qu’une archive ; c’est une lecture contemporaine des rushes d’une création hyper‑moderne pour son temps.

« Now And Then » : dernière pierre et tournant technologique

La présence de « Now And Then » dans Anthology 4 scelle la continuité entre les années 1990 et la décennie 2020. Le morceau s’appuie sur une maquette de John Lennon et a été présenté comme le dernier titre des Beatles, rendu possible par des outils de séparation de sources capables d’isoler avec précision la voix originale. Au‑delà du symbole, « Now And Then » a cristallisé un débat : comment honorer une voix venue d’un autre temps sans en trahir la texture ni la fragilité ? Sa réception, tant critique que populaire, a montré qu’un public massif était prêt à rencontrer ces archives sous une forme soignée, transparente et lisible.

Dans Anthology 4, « Now And Then » dialogue naturellement avec « Free As A Bird » et « Real Love ». On y entend, à travers ces trois titres, un véritable journal de bord de l’ingénierie sonore : montage méticuleux, restauration patiente, équilibrages d’harmonies et de textures. Chaque chanson est une page de cette histoire.

Un neuvième épisode pour la série documentaire et un livre anniversaire

La célébration ne s’arrête pas à la musique. Un 25e anniversaire de l’Anthology Book paraîtra le 14 octobre, publié par Apple Corps Ltd. et Chronicle Books. Cet ouvrage de 368 pages, riche de plus de 1 300 photos, documents et artefacts issus des archives du groupe, est pensé comme une porte d’entrée et un compagnon de route. Sa force reste d’entrelacer les voix des protagonistes et les pièces visuelles, sans céder à l’hagiographie.

Parallèlement, la série documentaire Anthology gagne un neuvième épisode. Il comprend des images inédites des rencontres de Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr entre 1994 et 1995, dans le cadre des sessions ayant mené aux titres de l’époque. La série est annoncée en streaming exclusif sur Disney+ à partir du 26 novembre. Cette extension documentaire, articulée autour d’une période charnière, promet de donner une perspective concrète sur la manière dont les Beatles ont travaillé ces matériaux sensibles : quels choix artistiques, quels renoncements, quelles solutions techniques ont été mobilisées pour faire émerger ces chansons ? Autant de questions auxquelles ce nouvel épisode devrait apporter des éléments tangibles.

Pourquoi un volume 4 ? Demande des fans, synchronisation éditoriale et moment historique

La mise à disposition d’Anthology 4 en 3LP et 2CD autonomes répond d’abord à une réalité simple : la demande. Après l’onde de choc de « Now And Then », les signaux envoyés par le public et par les commerçants spécialisés convergent : il existe un vaste auditoire prêt à adopter un format physique quand celui‑ci est désirable, lisible et abordable. Le vinyle poursuit sa trajectoire ascendante et, dans ce contexte, un triple album 180 g au graphisme attractif, doté de contenus inédits, coche toutes les cases.

Il y a aussi des raisons éditoriales. En réalignant la chronologie et en rassemblant, dans un même volume, les trois singles tardifs, Anthology 4 permet de refermer proprement une parenthèse narrative et de redéfinir la cohérence d’ensemble de la collection. C’est une façon de proposer un chemin d’écoute aux nouvelles générations, tout en offrant aux amateurs chevronnés des surprises et des angles de lecture renouvelés.

À quoi s’attendre : esquisse d’écoute

L’annonce précise 13 inédits et des sessions rares couvrant 1963‑1969. On peut raisonnablement s’attendre à des prises alternatives, à des essais de structure, à des versions où l’équilibre des voix ou l’arrangement instrumenté diffèrent des masters connus. C’est dans ces écarts que se niche souvent la révélation : un contre‑chant esquissé puis abandonné, une introduction plus longue, une coda reformulée, un tempo différent. L’intérêt ne réside pas seulement dans l’inédit pour l’inédit, mais dans la compréhension élargie des méthodes de composition et de studio des Beatles.

Au fil de l’écoute, la production de Giles Martin veillera à une cohésion sonore sans gommer l’identité propre à chaque session. Les micros des Studios EMI de Abbey Road, les mélotrons, les Rickenbacker, les Gretsch, les batteries resserrées, les pianos préparés, les jeux de réverbs et de compressions qui caractérisent telle ou telle année, tout cela participe d’un paysage immédiatement reconnaissable. L’enjeu d’un volume comme Anthology 4 est d’aligner ce paysage avec les attentes d’écoute de 2025, sans sur‑polir ni dénaturer.

Jeff Lynne, Giles Martin : deux signatures qui dialoguent

Réunir des mixages de Jeff Lynne et la curation de Giles Martin revient à faire dialoguer deux sensibilités. La première, issue de la pop orchestrale et des textures lumineuses, a su, dans les années 1990, prolonger la tessiture Beatles sans l’imiter servilement. La seconde, forgée au chevet des remixes d’albums cultes et nourrie par une connaissance intime des multitracks, cherche la clarté, la profondeur et la présence. Anthology 4 est un terrain où ces deux approches peuvent se compléter : redonner du souffle à deux singles déjà mythiques et glisser ces documents de studio dans un cadre sonore cohérent.

L’empreinte Derek Taylor et l’écriture Howlett

Dans l’ADN des Beatles, la verve de Derek Taylor est un repère. Ses textes, souvent drapés d’ironie douce, ont donné à Apple Corps son timbre si particulier. Retrouver sa voix en préambule d’Anthology 4 n’est pas qu’un hommage. C’est une façon de rappeler que l’écriture – celle des livrets, des communiqués, des notes de pochette – fait partie intégrante de la mise en récit Beatles. À ses côtés, Kevin Howlett assume le rôle de cartographe fiable : dates, lieux, contextes, musiciens, prises. Leurs contributions combinées garantissent une lecture documentée, sans affectation ni simplisme.

Entre mémoire et modernité : la place d’« Anthology 4 » en 2025

La mémoire Beatles n’est pas figée. Chaque réédition, chaque restitution d’archives, chaque projet audiovisuel rouvre des questions : qu’est‑ce que l’on montre ? que garde‑t‑on dans l’ombre ? quelles subtilités gagne‑t‑on à révéler ? Anthology 4 intervient dans un moment où le public s’est habitué à une haute définition sonore et visuelle, et où les discussions autour des outils de restauration sont devenues courantes. Cela impose une exigence accrue : informer, expliquer, contextualiser. À ce jeu, Apple Corps a appris à jouer franc jeu : montrer les procédés, commenter les décisions, raconter le chemin.

Dans ce paysage, l’édition 3LP/2CD autonome a aussi une valeur pédagogique. Elle rend accessible un contenu qui, sans elle, serait resté cantonné au luxe d’un coffret complet. Elle élargit la base des auditeurs, offre un portail d’entrée commode, et multiplie les parcours d’écoute possibles. Pour un lectorat francophone passionné, elle est l’occasion de ressaisir les années 1963‑1969 sous un angle latéral, de comparer, et, surtout, de réentendre.

Le fil rouge : entendre le travail, pas seulement l’icône

Il y a, derrière Anthology 4, la volonté de mettre en avant le travail. Loin de la seule vitrine des morceaux finis, ces démos et sessions révèlent l’essai‑erreur, les répétitions, les discussions implicites traduites en gestes de studio. Pour les Beatles, le studio n’était pas uniquement un lieu d’enregistrement ; c’était un instrument. C’est cette réalité qu’un tel volume met à nu, et qu’il faut embrasser pour saisir, au‑delà du mythe, l’atelier.

On y entendra sans doute des mots improvisés, des rythmiques bousculées, des ponts essayés puis abandonnés. On y sentira la vitesse à laquelle un arrangement peut se figer ou, au contraire, se délier devant une idée nouvellement surgie. Cette matière‑là est précieuse. Elle humanise quatre figures trop souvent statufiées et rappelle que le génie s’écrit en heures et en prises.

Calendrier et horizon d’écoute

Avec une sortie fixée au 21 novembre 2025 pour les éditions 3LP et 2CD, le rythme des publications est net. L’édition anniversaire du livre Anthology arrive le 14 octobre, et le neuvième épisode de la série documentaire s’ouvre au streaming exclusif sur Disney+ à partir du 26 novembre. Ce phrasé éditorial crée un moment Beatles à l’échelle de l’automne : lecture, écoute, visionnage. Chaque médium nourrit les autres ; l’oreille se fait regard, le regard donne soif d’écoute.

Conclusion : un quatrième chapitre qui éclaire les trois premiers

Anthology 4 n’est ni un appendice, ni une simple compilation de plus. C’est un chapitre qui reconfigure la perception des trois premiers volumes en accélérant le dialogue entre archive et présent. En rassemblant inédits, sessions rares, mixages remis à plat et les trois singles posthumes liés aux maquettes de John Lennon, Apple Corps propose une façon de relire l’histoire. Ce n’est pas une réécriture ; c’est une mise au point.

On ne saurait trop conseiller d’aborder cet ensemble avec une oreille fraîche : oublier, pour un instant, les versions canoniques, et laisser ces brouillons et ces variantes redessiner les contours de chansons que l’on croyait immuables. C’est souvent là, dans ces zones d’ombre, que les Beatles apparaissent, non en icônes, mais en musiciens, à hauteur d’atelier. Et c’est précisément ce que Anthology 4 donne envie d’entendre.


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