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L’attrape-cœurs, J.D. Salinger

Par Antigone

Traduit de l’anglais (Etats Unis) par Annie Saumont

Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette liste des « 100 romans à lire dans une vie« , trouvée sur le site de Babélio, que j’avais recopiée dans mon bullet journal, avec l’idée de compter combien j’en avais déjà lu. J’ai été étonnée de réaliser que j’en avais lu 44 sur 100, ce qui est pas mal. Comme ces lectures m’ont laissé principalement de bons souvenirs, j’ai eu envie de revivre ces belles expériences avec les titres que je ne connaissais pas encore. Lors de mon passage à Nantes, et à la librairie Coiffard, ce livre m’a tendu les bras. Me voici donc à 45 livres lus sur 100. « L’attrape-cœurs » était à la dixième place sur cette fameuse liste. Sans surprise, j’ai beaucoup aimé. On m’a beaucoup dit depuis que suivre des listes n’était pas forcément plaisant. Je me rends compte que personnellement j’aime ça, et aussi cocher des choses, et que la satisfaction est au rendez-vous dans ce mécanisme pour moi.

Le résumé
Holden a été renvoyé de son collège, trois jours seulement avant les vacances de Noël. Il n’ose pas rentrer chez lui de peur de se faire punir par ses parents. Normalement, il doit être chez eux seulement le mercredi, ce qui évitera d’éveiller leurs soupçons. Il décide donc de quitter l’internat, son ambiance de camaraderie un peu frustre et de se rendre à New York. Son intention est d’aller d’hôtels en lieux branchés afin de croiser des connaissances et de faire passer le temps. Il va vivre des moments très curieux, beaucoup réfléchir, donner l’impression de s’enfuir de situations désagréables tout le temps jusqu’à rejoindre sa petite sœur.

Mon avis
On m’avait recommandé, lorsque j’ai montré ce livre, de ne pas avoir peur de persévérer. Et effectivement, la première partie du roman est un peu longue. Elle relate les quelques heures pendant lesquelles Holden est encore dans son internat et échange avec ses camarades de chambre. Je dirais plutôt qu’ils chahutent. Cette première partie, très masculine, écrite avec une gouaille étonnante, ne m’a guère séduite. Puis, Holden part à New York, déambule dans la ville au hasard des rencontres et de ses envies. Et là on se rend compte combien ce jeune homme est encore un enfant, pourquoi il met ainsi son avenir en danger et à quel point sa fragilité est grande. Mon cœur s’est alors fendu devant ce roman d’apprentissage dont j’ai enfin compris le grand succès. 

 Editions Pavillons poche – janvier 2016
La première édition date de 1945 avec le titre « The Catcher in the rye »

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…

L’attrape-cœurs, J.D. Salinger


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