🎬MUGANGA, CELUI QUI SOIGNE de Marie-Hélène Roux avec Isaach de Bankolé, Vincent Macaigne, Manon Bresch, Déborah Lukumuena

MUGANGA, CELUI QUI SOIGNE
Un film de Marie-Hélène Roux
Avec Isaach de Bankolé, Vincent Macaigne, Manon Bresch, Déborah Lukumuena, Babetida Sadjo

au Cinéma le 24 Septembre 2025.

CERTAINS COMBATS PEUVENT CHANGER LE COURS DE L’HISTOIRE.

Denis Mukwege, médecin congolais et futur Prix Nobel de la paix, soigne — au péril de sa vie — des milliers de femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo. Sa rencontre avec Guy Cadière, chirurgien belge, va redonner un souffle à son engagement.

Muganda – Celui qui soigne : un voyage entre traditions, luttes et humanité

Dix années de gestation, un tournage au cœur du Gabon et une distribution portée par des talents prometteurs : *Muganda – Celui qui soigne*, réalisé par **Marie-Hélène Roux**, s’impose comme une œuvre singulière et engagée, à la croisée du drame intime et de la fresque sociale.

Une histoire ancrée dans la réalité

Au centre du récit, *Muganda* – surnom donné à celui qui soigne – nous entraîne dans une immersion au sein d’une communauté confrontée à ses contradictions, entre croyances ancestrales, espoirs de guérison et réalités contemporaines. Loin des clichés, le film met en lumière la complexité d’un territoire, ses douleurs, mais aussi sa résilience et sa solidarité.

La force du film repose largement sur ses interprètes.

Manon Bresch incarne avec intensité Maïa Cadière, une jeune femme déchirée entre ses racines et son désir d’émancipation.

Déborah Lukumuena, César du meilleur second rôle féminin en 2017, prête sa puissance et sa sensibilité au personnage de Busara , figure de force et de dignité.
Autour d’elles, une distribution locale vient enrichir le récit, apportant authenticité et justesse à chaque scène, dans une alchimie qui souligne l’universalité des thèmes abordés.

Un projet de longue haleine

Pour Marie-Hélène Roux, *Muganda – Celui qui soigne* est le fruit d’une décennie d’écriture, de recherches et de rencontres. Ce temps long a permis d’approfondir la narration et d’ancrer le film dans une réalité culturelle forte. La réalisatrice souligne que le tournage au Gabon a constitué une véritable aventure humaine, où chaque membre de l’équipe a contribué à faire émerger ce projet ambitieux.

Entre douleur et lumière

Le film n’élude pas la dureté de certaines réalités sociales, mais il trouve sa force dans son message : *« Il faut répondre à la haine par l’amour »*, comme le rappelle la réalisatrice. Cette phrase résonne comme une clé de lecture d’un récit profondément humaniste, qui célèbre à la fois la mémoire, la transmission et la possibilité de guérison, individuelle comme collective.

Une œuvre à découvrir

MUGANGA, CELUI QUI SOIGNE est plus qu’un film : c’est un pont entre continents, entre générations et entre cultures. À travers ses personnages bouleversants et son récit universel, il s’affirme comme une œuvre précieuse, capable de toucher le spectateur bien au-delà des frontières.