En 28 ans de carrière, voici le septième album de The Hives. J’avais découvert le quintet suédois en 2000 avec leur album Veni Vidi Vicious et leur tube « Hate to say I told you so ».
Avec The Hives Forever Forever The Hives, le groupe voulait créer une sorte de best of tout en offrant de nouvelles chansons. Et bien sûr, comme on le voit, venus d’un royaume, ils jouent tous aux Rois, et on y croit carrément en les voyant !
Musicalement, ils sont vraiment très en forme, et deux noms doivent également cités : Josh Homme (Queens Of The Stone Age) pour les avoir conseiller et, directement à la production de trois chansons, Mike D (Beastie Boys) ! Enfin, l’intégralité des onze nouvelles chansons a été enregistrée dans le studio de Benny Anderson (ABBA) à Stockholm.
Pour autant, tout cela ne suffit pas à faire un bon album : ce qui fonctionne avec The Hives Forever Forever The Hives, c’est cette formule qui leur est propre, pleine d’une énergie inimitable depuis leurs débuts. Et c’est bien la vitalité qui fait qu’on y retourne, qu’on en redemande, comme lorsqu’un concert se termine mais qu’on n’attend qu’une seule chose au monde : un rappel ! Puis, gourmands que nous sommes, un deuxième… voire pourquoi pas un troisième.
Il faut que je remonte à l’année passée avec le dernier album de Amyl And The Sniffers pour revivre un tel moment de jouissance musicale !
(in Heepro Music, le 26/09/2025)
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