La petite boutique de sortilèges
Sarah Beth Durst
Edition : Bragelonne
Pages 416
Kiela et Larran
Mon avis en bref : Un roman tellement adorable, confortable, une parenthèse hors du temps, une bulle de bonheur, doux, cosy, tendre. J’ai adoré, adoré, adoré.
Vous ne pouvez que vous sentir bien en refermant La petite boutique des sortilèges. C’est absolument mignon et c’est une histoire qui contient tout ce que je voulais y trouver :
Une héroïne, Kiela, qui n’aime que les livres et pas les humains, qui n’ a connu toute sa vie que la bibliothèque où elle travaillait.
Une plante araignée sentiente
Un cactus non binaire doté d’intelligence
Des créatures fantastiques
De la magie
Des framboises
De la confiture
Des roulés à la cannelle
Un héros, Larran, tout doux, tout adorable, un peu envahissant et maladroit au début, mais absolument parfait quand on apprend à le connaître, ce que l’on fait en même temps que Kiela.
De l’amour, de l’amitié, de la solidarité, et de la bienveillance.
Un univers Fantasy simple, mais bien construit où l’on comprend vite les choses et les enjeux sans avoir besoin d’assimiler 30 000 peuples, contrées, notions, royaumes. Je n’ai rien contre, mais là ça aurait été inutile, et l’autrice a bâti un univers riche mais sans rendre les choses compliquées ce qui me convenait très bien.
Je vois souvent roman doudou sur des romances contemporaines, mais là c’est un terme qui correspond à la perfection à cette histoire : doudou.
Si vous cherchez de la douceur, des sentiments tendres et chauds comme du chocolat, des framboises et des personnages adorables dans un univers magique et accueillant, ce livre remplit tous ces critères.
Lucie
Kiela a toujours eu du mal avec les gens. Par chance, son travail à la Grande bibliothèque d’Alyssium lui a permis de vivre en recluse parmi les livres de sortilèges les plus précieux de l’empire. Mais lorsqu’une révolution éclate et que la bibliothèque part en fumée, Kiela et son assistant, Caz, une plante sentiente créée par magie, sauvent autant de livres qu’ils le peuvent et mettent le cap sur une île lointaine où Kiela était certaine de ne jamais retourner : la terre de son enfance.
Kiela espère faire profil bas dans la chaumière délabrée héritée de ses défunts parents. À son grand désarroi, en plus d’écoper d’un voisin aussi fouineur que séduisant, elle découvre que le village est dans un triste état. L’empire néglige depuis des années les gens qui dépendent de ses interventions magiques pour des récoltes fructueuses, et pire encore, la magie censée les aider a engendré des tempêtes destructrices qui ont fait des ravages sur l’île. Kiela résout de trouver un moyen d’arranger les choses… en ouvrant la toute première sortilègerie secrète de l’île.
Son plan n’est pas sans danger : partager la magie avec les gens du peuple est passible de mort. Et pour se faire une place parmi les habitants bienveillants et excentriques de son île, elle devra apprendre à abattre les remparts qu’elle a érigés.
