Il y a une semaine exactement, à Quanico, en Virginie, avec l'inculte Pete Hegseth qui demandait d'urgence à tous les généraux d'importance dans le monde des États-Unis de se rendre, la salle était remplie d'hommes et de femmes qui avaient passé la majeure partie de leur vies pas seulement à trainer des armes à feu avec eux, mais portant le poids de la penseé étudiée de Sun Tzu sur l'Art de la Guerre.Sun-Tzu souligne avec justesse que cet art est celui de soumettre l'ennemi sans avoir à se battre. Ils savaient que la mortalité sans retenue n'est pas une stratégie, c'est un boucherie. Ils ont jonglé avec l'idée de Clausewitz, que la guerre était le prolongement de la politique. Mais restent incertains à savoir si c'est vraiment un outil. Sa déclaration est une vérité qui oblige une clarification de son but avant même le premier coup de fusil. Ils ont soupesé la leçon de Thucydide disant que le plus fort fait ce qu'il peut et le plus faible souffre ce qu'il doit souffrir. Et ils ont prêté allégeance d'être mieux que toute forme de cynisme en choissisant la loi et la retenue et non le barbarisme.
Le général Grant disait pendant la Guerre Civile que l'art de la guerre était de trouver où était l'ennemi et de se rendre l'affronter le plus rapidement possible, l'attaquer le plus fort possible, mais même Grant savait que la victoire allait vouloir dire que la nation serait toujours écorchée et que jamais il ne pourrait se gargariser de la violence opérée pour arriver à la "victoire". Qu'il n'appellerait pas ainsi. Par retenue et dignité.
Ces généraux vivaient de philosophies qu'ils comprenaient. Ils comprenaient que la guerre était la plus conséquente des actions humaines. Leurs décisions impactaient des vies dans leurs calculs. Ils savaient que la violence brute est un outil, oui, mais à utiliser avec précision. Avec toujours une justification trempée dans la dignité humaine. Ils savent que la guerre a des conséquences graves sur l'humain, leurs familles, les peuples, et que les traumatismes durent et endommagent en permanence.


La vérité est que les militaires des États-Unis sont probablement la force la plus puissante sur terre. Pas parce que c'est la plus violente, mais parce qu'ils ont choisi la discipline et non le chaos. Le professionnalisme et non la cruauté. Les militaires ont établi les standards d'éthique pour chaque règles d'engagement afin de se battre avec dignité. Les militaires ne sont pas toujours d'accord avec les guerres dans lesquels ils sont forcés de s'impliquer, mais on exécute avec fierté et décorum.
Il y a des fantômes, oui. Il y en aura toujours. On ne tuera jamais sans spectres hantés. Mais il existe une certaine fierté à ne pas promouvoir la guerre pour un régime de 3e ordre.
LES ÉTATS-UNIS NE SONT PAS SOUS MENACE EXISTENTIELLE. Les rues sont ravagées par ICE et personne d'autres. Les assiégées sont les villes qui acceptent la présence du groupe terroriste gouvernemental ICE. Ces barbares n'ont pas de justifications. Ils transforment un peuple prétendument puissant en outil de vengeance raciste. Seul un enfant exigerait de telles choses. Seuls les idiots voient ceci comme une "force", un "bien".


La rhétorique Trumpiteuchegseth demandait des applaudissements pour le spectacle bandé d'une virilité d'immature. Quand on ne vous applaudit pas illico, questionnez votre jugement.
Adopter la cruauté et la brutalité des pays combattus, moins organisé, moins munis et qui n'ont que le désespoir du Hamas pour se défendre, ce n'est pas être fort, c'est copier leurs méthodes pour perdre comme eux. Il veut le tonnerre sans les vents. La spontanéité de la reconnaissance en applaudissement sans le respect. Les généraux n'avaient pas besoin de le dire, leur silence le disait pour eux quand ils n'ont pas applaudi tout de suite à la fin des discours. Et seulement parce qu'on leur a demandé du podium. Le bruit ne convainc pas. Le silence parfois condamne.

Si les États-Unis laissent ceci passer comme un spectacle gênant, au mieux, ils auront peut-être accepté une proposition dangereuse pour une santé mentale qu'on a voulu recalibré autrement, mais les militaires savent que la cruauté ne remplacera jamais le courage. Et que ce qu'ils ont vu, c'était surtout du commerce de masculinité juvénile.

On veut G.I.Joe en figurine rasée.
Et surtout qu'il reste blanc.
Faudra défier chez ses gens de tout son vivant.
Les militaires savent départager les hommes des enfants.
Hegseth était un enfant parmi les adultes.
