Dans son album Choba B CCCP (1988), Paul McCartney reprend « Crackin’ Up » de Bo Diddley, un retour aux racines du rock & roll. Ce geste artistique s’inscrit dans une volonté de redécouvrir l’énergie brute du genre. McCartney rend hommage aux pionniers du rock, notamment Bo Diddley, et offre une version énergique et intime, fidèle à ses influences musicales. La chanson devient aussi un symbole de l’ouverture culturelle de l’URSS vers l’Occident pendant la perestroïka.
Le texte relate le parcours de Paul McCartney avec la reprise de « Crackin’ Up » de Bo Diddley, en particulier dans le cadre de son album Choba B CCCP (1988). Cet album, destiné initialement à l’Union Soviétique, marque un retour aux racines du rock & roll et témoigne d’une volonté de McCartney de redécouvrir la spontanéité et l’énergie originelle du genre.
Sommaire
- Un retour aux sources
- L’héritage de Bo Diddley
- Une connexion avec les Beatles
- Choba B CCCP : un acte politique et culturel
- Un enregistrement brut et spontané
- Le groupe d’accompagnement
- Le style McCartney et la réinterprétation de « Crackin’ Up »
- La version live sur Tripping The Live Fantastic
- La réception de l’album et de « Crackin’ Up »
- Un acte de préservation et d’hommage
- Un clin d’œil à la scène soviétique
- Le futur de McCartney et son héritage
- Un hommage à l’héritage du rock
Un retour aux sources
« Crackin’ Up », une chanson emblématique de Bo Diddley, fait partie des classiques qui ont façonné l’identité musicale de McCartney depuis ses débuts avec les Beatles. La version de McCartney reflète sa passion pour le rock primaire, loin des productions raffinées des années 80.
L’héritage de Bo Diddley
Paul McCartney a toujours été influencé par les pionniers du rock afro-américain, tels que Chuck Berry et Bo Diddley. « Crackin’ Up », avec son rythme syncopé distinctif, illustre la manière dont Bo Diddley a marqué l’histoire du rock, influençant des générations de musiciens, y compris McCartney.
Une connexion avec les Beatles
Bien que les Beatles n’aient jamais enregistré une version officielle de « Crackin’ Up », le groupe avait déjà abordé cette chanson lors de leurs jams en 1969. McCartney, en la reprenant en 1987, perpétue cet héritage, soulignant l’importance des standards rock dans l’identité musicale des membres du groupe après leur séparation.
Choba B CCCP : un acte politique et culturel
L’album Choba B CCCP a été publié en Union Soviétique pendant la perestroïka, un geste symbolique de rapprochement entre l’Est et l’Ouest. Le succès de l’album parmi les collectionneurs occidentaux a conduit à sa sortie mondiale en 1991.
Un enregistrement brut et spontané
L’album a été enregistré dans le studio personnel de McCartney, Hog Hill Mill, dans une ambiance décontractée et intimiste. McCartney a choisi de rester fidèle à un son brut et direct, capturant l’énergie d’une performance live. La version de « Crackin’ Up » reflète cette approche, avec un jeu de guitare fluide et une interprétation vocale qui infuse l’humour et la légèreté.
Le groupe d’accompagnement
Pour ces sessions, McCartney s’est entouré de musiciens de session expérimentés, dont Mick Gallagher aux claviers et Nick Garvey à la basse. Ensemble, ils ont créé une version de « Crackin’ Up » énergique, avec un jeu de batterie intense et une interprétation sonore fidèle aux racines du rock.
Le style McCartney et la réinterprétation de « Crackin’ Up »
Dans cette version, McCartney conserve l’essence du morceau tout en y apportant sa touche personnelle. Il modifie légèrement les phrasés pour accentuer le côté humoristique de la chanson, et l’introduction des claviers ajoute une dimension rétro au morceau.
La version live sur Tripping The Live Fantastic
La chanson a été incluse dans le répertoire de la tournée 1989-1990 de McCartney, notamment lors du concert du 23 novembre 1989 au Forum de Los Angeles. Cette performance live a été publiée sur l’album Tripping The Live Fantastic, où McCartney et son groupe insufflent une énergie plus rapide et plus débridée au morceau.
La réception de l’album et de « Crackin’ Up »
À sa sortie en Occident en 1991, Choba B CCCP a reçu des critiques partagées, certains saluant l’authenticité de McCartney, tandis que d’autres le jugeaient trop traditionnel. Cependant, la version de « Crackin’ Up » a été largement appréciée pour sa vivacité et la manière dont McCartney rend hommage à Bo Diddley.
Un acte de préservation et d’hommage
En revisitant « Crackin’ Up », McCartney non seulement rend hommage à Bo Diddley, mais aussi à l’esprit du rock & roll originel. Sa démarche de retour aux racines du genre reflète son désir de préserver la mémoire des pionniers du rock, un thème qu’il reprend souvent dans sa carrière.
Un clin d’œil à la scène soviétique
La sortie de Choba B CCCP en URSS a eu un impact profond, car il offrait un rare aperçu de la culture occidentale à un public soviétique avide de musique rock. « Crackin’ Up » s’est intégré comme un symbole de cette ouverture culturelle, reliant les générations et les cultures.
Le futur de McCartney et son héritage
Après Choba B CCCP, McCartney poursuivra dans cette veine de reprises avec Run Devil Run en 1999, continuant à explorer le rock et à célébrer les héros du passé. La réédition de Choba B CCCP et son inclusion dans les archives de McCartney ont permis aux fans de redécouvrir l’esprit brut et énergique de ses racines musicales.
Un hommage à l’héritage du rock
La version de « Crackin’ Up » par McCartney témoigne de son engagement à maintenir vivant l’esprit du rock & roll tout en honorant ses racines. À travers cet hommage, McCartney rappelle que le rock est un langage universel, capable de transcender les époques et de fédérer différentes générations autour d’une passion commune.
