Je demeure un véritable fan de Florence Welch depuis High As Hope. Pour moi, c’est l’apogée de Florence + The Machine. J’ai évidement retrouvé plein de moments forts dans chacun des trois premiers albums du groupe, mais au point d’en avoir des frissons voire des larmes aux yeux comme c’est encore le cas quand j’écoute High As Hope. L’album suivant, Dance Fever, m’avait dès lors déçu, car j’espérais un High As Hope 2 d’une certaine façon – pas forcément le même, mais j’avais tellement envie d’être à nouveau littéralement bouleversé par un album du groupe anglais.
Aussi, c’est sans attente particulière que j’ai mis Everybody Scream. Je dois même avouer que je m’attendais à une sorte de Dance Fever bis. Eh bien je suis ravi d’entendre que mes a priori se révèlent faux dès ma première écoute. Et la suivante n’a fait que confirmer ce que je pressens déjà : j’ai comme l’impression que je vais l’adorer, ce Everybody Scream. En tout cas, j’aime déjà l’écouter. La musique est posée, la voix de Florence est douce… Certes, cela reste également rock malgré la tendresse des notes de piano ici et là, et, fort heureusement, la voix de Florence Welch n’a rien perdu de sa force et sa profondeur.
Je n’avais ressenti une telle vulnérabilité depuis longtemps dans la musique de Florence + The Machine, et j’écoute déjà en boucle Everybody Scream – et quand je dis en boucle, ce n’est pas une expression : une fois le disque terminé, j’appuie à nouveau sur play. Une première fois. Voire une seconde… Est-ce là que l’on reconnaît un grand disque ? Parfois il faut, au contraire insister pour enfin être touché. D’autres, et c’est le cas ici, l’effet est presque immédiat.
Et les participations de Mitski, Ethel Cain, Aaron Dessner (de The National), Mark Bowen (de Idles), Benjamin Lanz (de Beirut) ou encore James Ford apportent assurément de très jolies touches à ce si bel album.
(in Heepro Music, le 10/11/2025)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble