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37e Beatles Day à Mons : cap sur 2026, un « Magic Bus » intergénérationnel en route pour le Lotto Mons Expo

Publié le 18 novembre 2025 par John Lenmac @yellowsubnet

Le Beatles Day reviendra à Mons le 12 septembre 2026 pour sa 37e édition. Placé sous le signe de l’intergénérationnel, l’événement réunira enfants, familles et passionnés autour d’un concert non-stop, d’expositions inédites, de conférences et d’ateliers. Avec pour fil rouge le « Magic Bus », cette journée promet une célébration vivante et transgénérationnelle de l’héritage des Beatles au Lotto Mons Expo.


Le Beatles Day revient à Mons pour sa 37e édition, annoncée pour le samedi 12 septembre 2026, de 11 h à minuit, au Lotto Mons Expo. L’événement, désormais incontournable pour la communauté francophone des fans des Beatles, prolonge une tradition bien ancrée dans la capitale hennuyère : célébrer l’œuvre des Fab Four en rassemblant, le temps d’une journée, toutes les générations autour d’une fête musicale, d’expositions, de rencontres et d’une effervescence unique en son genre. L’édition 2026 est placée sous un thème limpide : « Intergeneration – Intergénérationnel », avec l’idée d’un voyage intemporel dans un « Magic Bus », où se retrouvent enfants, adolescents, adultes, familles et aînés. Un programme en construction, des contacts sérieux avec des invités et des auteurs internationaux, un concert non-stop porté par des groupes internationaux rompus aux scènes du Cavern Club de Liverpool : tout indique un millésime à la fois fidèle à l’esprit d’origine et ouvert à de nouvelles passerelles entre les âges.

Sommaire

  • Un thème qui parle à tous : l’intergénérationnel comme ADN du Beatles Day
  • Le cadre : Lotto Mons Expo, fief belge d’une Beatlemania vivante
  • Programme en construction, promesses bien réelles
  • Des invités et des auteurs internationaux : une passerelle vers l’histoire vivante
  • La scène, cœur battant : pourquoi les groupes « made in Cavern » fascinent toujours
  • Une tradition bien ancrée : de l’édition 2024 à la 36e de 2025, cap sur 2026
  • « Pré-Beatles Day » : la jam qui ouvre les festivités
  • L’exposition comme mémoire vivante : pochettes, photos, récits
  • 1966–2026 : soixante ans après « Revolver », l’éternel présent des Beatles
  • Transmission et pédagogie : des ateliers pour apprendre en s’amusant
  • Un festival-plateforme : la chaîne de valeur des créateurs et des fans
  • La magie des concerts non-stop : un « jukebox vivant » de 13 heures
  • Conférence sur grande scène : comprendre, contextualiser, transmettre
  • « Magical Mystery Tour » : quand Mons réinvente la déambulation pop
  • Mons, capitale d’un patrimoine populaire européen
  • Une journée pensée pour toutes et tous : accessibilité, confort, convivialité
  • Pourquoi les Beatles restent un langage commun
  • Pratique : date, lieu, rythme de la journée
  • L’économie affective d’un festival de fidélité
  • Pourquoi 2026 sera un cru à part
  • L’esprit Mons : une Beatlemania en mouvement
  • Rendez-vous pris

Un thème qui parle à tous : l’intergénérationnel comme ADN du Beatles Day

Depuis les premières éditions, la manifestation montoise revendique une conviction simple : les Beatles traversent le temps. Leur musique a accompagné l’éveil des baby-boomers, franchi les platines des générations X et Y, nourri la curiosité de la génération Z, et continue d’être découverte, partagée et réinventée par les plus jeunes auditeurs sur des plateformes et des scènes qui n’existaient pas à l’époque du Cavern Club. En 2026, le fil rouge « Intergénérationnel » assume pleinement ce constat.

L’image du « Magic Bus » n’est pas qu’une métaphore : c’est une manière d’inviter le public à monter à bord d’un parcours où éveil musical des enfants, mémoire des aînés, transmission familiale et appropriations contemporaines cohabitent. À Mons, ce trait d’union n’est pas rhétorique : les éditions précédentes ont montré combien la convivialité et l’accessibilité du Lotto Mons Expo favorisent ce brassage entre néophytes et collectionneurs chevronnés, entre musiciens professionnels et amateurs, entre historiens de la pop et lycéens curieux. La dimension familiale sera une nouvelle fois cultivée dans les expositions, les ateliers et les moments de rencontre, conformément à l’ADN du festival tel qu’il s’est affirmé au fil des ans.

Le cadre : Lotto Mons Expo, fief belge d’une Beatlemania vivante

Le choix du Lotto Mons Expo n’est pas un hasard. La salle, modulable et facilement accessible, est devenue l’épicentre belge d’une Beatlemania assumée, où se côtoient stands de disques, librairies spécialisées, luthiers, photographes, artistes pop, labels indépendants et scènes musicales. Les éditions récentes, accueillies au même endroit, ont installé des habitudes : la journée est continue, les concerts s’enchaînent, les conférences rythment l’après-midi, et la soirée se termine sous les guitares électriques dans une ambiance de club à ciel couvert. L’inscription du Beatles Day à l’agenda culturel régional et wallon n’est plus à démontrer : l’événement est référencé comme un rendez-vous de septembre au Lotto Mons Expo, vitrine d’un patrimoine pop qui attire public local et visiteurs internationaux.

Programme en construction, promesses bien réelles

Si le programme 2026 est, à ce stade, « en construction », plusieurs piliers sont d’ores et déjà annoncés par l’équipe organisatrice. D’abord, un concert non-stop : une quarantaine de groupes internationaux ont manifesté leur intérêt et, pour beaucoup, ont déjà foulé la scène mythique de la Cavern à Liverpool — une référence et, pour certains, une consécration. Le Beatles Day a bâti sa réputation sur un accueil soigné et des exigences artistiques claires : l’originalité et le talent priment dans la sélection, bien au-delà d’un simple mimétisme. Ensuite, une grande conférence sur scène, une heure d’échanges avec un(e) invité(e) prestigieux(se), spécialiste passionné(e) des Beatles, de la musique et du rock. Enfin, des expositions multiples, dont un parcours « Magical Mystery Tour » confié à des créateurs indépendants issus de maisons de jeunes de la région, ainsi que des mises en valeur thématiques : exposition « Beatles », exposition de pochettes de vinyles, exposition « Les Beatles, un phénomène intergénérationnel », sans oublier un focus photographique et scénographique autour du « Focus Bus ». Autant de jalons qui permettent d’anticiper une journée dense, à la fois muséale, pédagogique et festive.

Des invités et des auteurs internationaux : une passerelle vers l’histoire vivante

Au fil de ses trente-six premières éditions, le rendez-vous montois a vu défiler des auteurs, journalistes, musiciens, témoins et acteurs de la saga, transformant chaque conférence en conversation entre histoire et mémoire. Pour 2026, des contacts sérieux ont été pris, annoncent les organisateurs, avec des invités internationaux dont la réputation dépasse les cercles de fans. À Mons, la scène parlée occupe une place à part : on y examine des archives, on y confronte des sources, on y raconte des tournées, on y revisite des sessions d’enregistrement, on y interroge la réception des albums à travers les décennies. Cette exigence de rigueur et de transmission inscrit le Beatles Day dans une dynamique éditoriale qui l’érige en plateforme de connaissances.

La scène, cœur battant : pourquoi les groupes « made in Cavern » fascinent toujours

Les groupes internationaux qui convergent vers Mons partagent un point commun : la passion de restituer le son et l’énergie des Beatles sans trahir l’époque, tout en y injectant leur personnalité. Nombre d’entre eux ont joué au Cavern Club de Liverpool, temple de la scène Merseybeat et lieu de légende où les Beatles ont affiné leur répertoire avant la conquête mondiale. Des formations résidentes du Cavern — à l’image des Cavern Club Beatles, réputés pour leur attention au détail visuel et sonore — illustrent la vitalité d’une culture tribute qui ne se réduit pas à la copie : costumes d’époque, instruments vintage, harmonies vocales travaillées, scénographies qui balisent un voyage des premiers singles jusqu’à Let It Be. À Mons, cette exigence s’entend et se voit : le concert non-stop s’apparente à une anthologie vivante des années 1962-1970, revisitée par des musiciens pour qui la fédération du public — de 7 à 77 ans — est une seconde nature.

Une tradition bien ancrée : de l’édition 2024 à la 36e de 2025, cap sur 2026

L’ancrage du Beatles Day dans le calendrier culturel régional s’est confirmé lors des dernières éditions accueillies au Lotto Mons Expo. En 2024, la 35e édition a rappelé combien l’originalité et la convivialité du rendez-vous montois contribuaient à sa longévité, en réunissant fans et curieux de 10 h à minuit. En 2025, la 36e édition s’est tenue le samedi 27 septembre, confirmant le prestige grandissant de Mons auprès des groupes européens — l’Italie, la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Allemagne et au-delà — qui considèrent la scène montoise comme une étape majeure d’une Beatlemania contemporaine, exigeante et généreuse. Ces jalons récents éclairent le passage de témoin vers 2026 : une année qui prolonge l’histoire d’un festival parmi les plus anciens en Europe consacrés exclusivement aux Beatles.

« Pré-Beatles Day » : la jam qui ouvre les festivités

À Mons, la fête déborde régulièrement du samedi officiel. La jam session « Pré-Beatles Day » est annoncée pour le vendredi 11 septembre 2026 en soirée, à l’Auberge de Jeunesse du Beffroi. Ce échauffement musical offre une respiration conviviale aux musiciens locaux et aux artistes invités, qui croisent leurs répertoires et testent des arrangements, souvent sous le regard amusé et complice d’un public déjà rassemblé en ville. Loin d’un simple « off », cette jam participe de la cartographie du festival : elle met la ville en mouvement, transforme les places et les bars en antichambres de la grande scène, et densifie l’expérience des visiteurs.

L’exposition comme mémoire vivante : pochettes, photos, récits

Le Beatles Day s’est toujours distingué par la qualité de ses expositions. En 2026, la thématique « Les Beatles, un phénomène intergénérationnel » promet d’embrasser la période 1962-1970 tout en interrogeant la postérité du groupe : comment les pochettes de vinyles — de With The Beatles à Abbey Road en passant par Revolver et Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band — ont-elles façonné un imaginaire visuel repris par la publicité, la mode, la bande dessinée ou le street art ? Comment les photographes et graphistes contemporains réinterprètent-ils ces codes pour parler à de nouveaux publics ? L’exposition « Focus Bus », annoncée dans la trame 2026, s’inscrit précisément dans cette veine : faire du bus un personnage de la mémoire collective, un véhicule d’histoires et de visages qui racontent la manière dont chaque génération « monte à bord » de la légende. Les créateurs indépendants invités par les maisons de jeunes y trouveront un terrain de jeu : installations, photographies, dioramas, œuvres textiles, autant de formes artistiques accessibles à tous.

1966–2026 : soixante ans après « Revolver », l’éternel présent des Beatles

L’édition 2026 résonne avec un jalon symbolique : les 60 ans de Revolver (1966), album charnière où les Beatles inaugurent un studio envisagé comme instrument et livrent des explorations sonores qui irrigueront la pop pendant des décennies. Cette coïncidence n’est pas anecdotique : elle dira beaucoup de la manière dont l’édition « Intergénérationnel » regardera dans le rétroviseur tout en projetant la musique vers l’avenir. Des groupes programmés au concert non-stop puiseront sans doute dans ce répertoire — Taxman, Eleanor Rigby, Tomorrow Never Knows — pour en démontrer l’actualité, la puissance narrative et l’extraordinaire modularité sur scène.

Dans la grande conférence, le thème pourrait irriguer les échanges : comment cet album, composite et audacieux, a-t-il modelé la réception du groupe par des générations qui n’étaient pas nées lors de sa sortie ? À Mons, où l’on pratique volontiers l’aller-retour entre analyse musicologique et témoignages, ce type de perspective trouve naturellement sa place.

Transmission et pédagogie : des ateliers pour apprendre en s’amusant

La force du Beatles Day réside aussi dans ses ateliers, qui voient parents et enfants se prêter à des jeux d’écoute, des initiations aux harmonies vocales, des démonstrations d’instruments et des micro-conférences sur l’histoire de la pop britannique. Dans une manifestation qui revendique l’intergénérationnel, ces formats sont précieux : ils donnent des outils pour comprendre la grammaire d’une chanson, replacer un album dans une chronologie, identifier les ponts entre les Beatles et les artistes contemporains. À Mons, la pédagogie n’ennuie jamais : elle s’incarne dans des moments interactifs, des espaces où l’on peut essayer, écouter, chanter, discuter. Ce sont autant de portes d’entrée qui permettent aux plus jeunes de s’approprier un répertoire né il y a plus d’un demi-siècle mais qui n’a rien perdu de sa capacité à émouvoir.

Un festival-plateforme : la chaîne de valeur des créateurs et des fans

Le Beatles Day est aussi un écosystème. On y trouve éditeurs et auteurs qui publient biographies, essais et albums photo ; artisans et luthiers qui restaurent des Rickenbacker, Gretsch et Höfner ; photographes spécialisés ; collectionneurs qui exposent des pressages rares ; illustrateurs et peintres qui dialoguent avec les codes pop art. Pour beaucoup, Mons est un rendez-vous professionnel autant qu’une fête : on y rencontre son public, on y teste des projets, on y tisse des collaborations qui voyageront ensuite vers d’autres festivals. L’édition 2026, avec son focus intergénérationnel, devrait amplifier ces circulations : un jeune groupe pourra y croiser un auteur chevronné, un photographe y rencontrera une maison d’édition, un artisan y retrouvera des musiciens en quête d’accessoires d’époque.

La magie des concerts non-stop : un « jukebox vivant » de 13 heures

De 11 h à minuit, les scènes du Lotto Mons Expo tournent sans relâche. Le concert non-stop fait la signature du Beatles Day : un flux musical où alternent époques, sous-genres et ambiances, du rock’n’roll des débuts aux épopées psychédéliques, des ballades aux tubes planétaires. On passe de Please Please Me à A Day in the Life, de I Feel Fine à Come Together, de Drive My Car à Something, dans une dramaturgie souple qui tient autant à l’enthousiasme des musiciens qu’à la réactivité du public. Les groupes « cavernisés » — rompus à l’exercice de la restitution scénique — y excellent : costumes, micros, batteries Ludwig, basses violon Höfner, guitares Rickenbacker et Gretsch composent un décor sonore familier mais toujours vivant. L’éclectisme est assumé : l’esprit n’est pas de figer la musique dans la cire, mais de la réactiver à travers une pluralité d’interprétations. Cavern Club

Conférence sur grande scène : comprendre, contextualiser, transmettre

La conférence prévue sur la grande scèneune heure en compagnie d’un spécialiste — est l’autre axe fort du Beatles Day. C’est l’espace du récit, de la mise en contexte, de la pédagogie éclairée. On y aborde la fabrique des albums, les tournées, les sessions d’enregistrement, les dynamiques internes du groupe, le rôle des producteurs et des ingénieurs du son, l’économie d’une industrie musicale en bascule dans les années 1960. Pour un public intergénérationnel, ces clés de lecture sont cruciales : elles font écho aux pratiques d’écoute contemporaines, aux rééditions, aux mixages immersifs, à la numérisation d’archives qui rendent la mémoire audible autrement.

« Magical Mystery Tour » : quand Mons réinvente la déambulation pop

L’un des fils scénographiques de l’édition 2026 sera la déclinaison du thème « Magical Mystery Tour » en formes artistiques variées, confiées à des créateurs indépendants. L’idée : reconstituer une déambulation dans l’univers Beatles, à la manière d’un parcours où chaque station surprend le visiteur. Le bus devient objet d’art, espace d’exposition, cabinet de curiosités, parfois scène miniature. Pour les maisons de jeunes impliquées, c’est une formidable occasion d’appropriation : ce sont les codes visuels et sonores hérités des années 1960 que l’on démonte et remonte pour parler à 2026. À Mons, cette hybridation n’est pas un simple ornement : elle correspond à l’ambition intergénérationnelle affichée, où jeunes créateurs et public familial s’étonnent ensemble des résonances d’un répertoire intemporel.

Mons, capitale d’un patrimoine populaire européen

La notoriété du Beatles Day s’inscrit dans une géographie européenne des festivals dédiés aux Fab Four. À Liverpool, le Cavern Club demeure la source et l’étalon de cette culture scénique ; à Mons, le festival a su créer sa propre grammaire, fidèle et hospitalière, ouverte à la diversité des interprètes. Les groupes qui montent sur scène à Mons revendiquent souvent leur passage par le Cavern, ce qui traduit moins une logique d’homologation qu’un partage : celui d’une éthique de la scène où la précision musicale, l’élégance visuelle et le respect des sources se conjuguent avec une joie contagieuse. C’est cette circulation — entre Liverpool et Mons, entre clubs et halls, entre archives et création — qui fait la spécificité du rendez-vous

Une journée pensée pour toutes et tous : accessibilité, confort, convivialité

Parce qu’il se veut intergénérationnel, le Beatles Day est attentif à l’accueil du public. Le Lotto Mons Expo offre des espaces clairs, une signalétique efficace, des zones de repos et des standings adaptés pour familles avec enfants, personnes âgées et personnes à mobilité réduite. Le parcours d’expositions, les scènes et les espaces de restauration sont conçus pour que l’on puisse circuler facilement, se poser, échanger. Cette convivialité est l’un des secrets de la fidélité du public, qui revient pour la musique, certes, mais aussi pour l’atmosphère. À Mons, on ne consomme pas un festival : on participe à une communauté.

Pourquoi les Beatles restent un langage commun

Que l’on ait découvert The Beatles sur les vinyles de ses parents, à la radio, sur une plateforme de streaming ou dans une série, leur musique agit comme un langage commun. Elle rassemble parce qu’elle est mélodique, inventive, émotive et jouable : trois accords peuvent suffire à entrer dans Love Me Do, mais chaque réécoute de Strawberry Fields Forever ouvre d’autres portes. Cette double échelle — l’immédiateté et la profondeur — explique la longévité du répertoire et sa capacité de transmission. À Mons, l’édition 2026 en fera une démonstration : enfants, adolescents, adultes, familles, héritiers et aînés y trouveront chansons à chanter, récits à écouter et images pour rêver.

Pratique : date, lieu, rythme de la journée

Le Beatles Day 2026 se tiendra le samedi 12 septembre, de 11 h à minuit, au Lotto Mons Expo. Le rythme est celui d’une grande traversée : on arrive en fin de matinée, on découvre les expositions, on flâne parmi les stands, on assiste à la grande conférence, puis on se laisse emporter par le concert non-stop jusqu’à la clôture. La veille, le vendredi 11 septembre 2026, la jam « Pré-Beatles Day » à l’Auberge de Jeunesse du Beffroi sert d’ouverture informelle, chaleureuse et musicale, idéale pour se mettre dans le bain et rencontrer la communauté des festivaliers.

L’économie affective d’un festival de fidélité

Le Beatles Day n’est pas seulement une manifestation culturelle : c’est une économie affective. On y revient pour retrouver des visages, reconnaître des voix, revoir des pochettes, réécouter des chorus. On y construit des rituels — un passage chez tel disquaire, une photo devant tel décor, un rendez-vous fixe pour tel groupe. La 37e édition surfera sur cette mémoire collective, en y ajoutant de nouvelles strates : un thème rassembleur, des invitations prometteuses, des expositions foisonnantes. Et surtout, cette énergie très particulière qui, à Mons, transforme la nostalgie en partage vivant.

Pourquoi 2026 sera un cru à part

Qu’est-ce qui fait de 2026 une année singulière ? D’abord, l’assurance d’un ancrage solide : l’événement est annoncé, inscrit au Lotto Mons Expo, et s’appuie sur un réseau d’artistes qui, année après année, affirme sa fidélité à Mons. Ensuite, le thème intergénérationnel tombe à point nommé, dans une époque où les musiques populaires se recomposent en playlists et répertoires partagés entre parents et enfants. Enfin, l’écosystème constitué autour du Beatles Daygroupes du Cavern, auteurs, artistes visuels, associations de jeunes — garantit cette alchimie rare entre exigence et plaisir, transmission et fête. Les annonces de contacts internationaux renforcent l’impression qu’une surprise ou deux viendront ponctuer la journée. Bref : tout indique que le Magic Bus aura, en 2026, le plein de passagers et des vitres grandes ouvertes sur le présent.

L’esprit Mons : une Beatlemania en mouvement

À Mons, la Beatlemania n’est pas un musée : c’est un mouvement. Les photos des éditions passées en témoignent : un public qui danse, chante, écoute, discute, apprend, partage. On y voit des enfants tendus vers les musiciens, des parents qui leur montrent les pochettes de leur jeunesse, des grands-parents qui racontent leurs souvenirs de 1964 ou 1967. Les groupes qui se succèdent sur scène sont les vecteurs de ces circulations : en rejouant I Saw Her Standing There ou Hey Jude, ils réactivent des émotions qui ne s’usent pas. C’est cette émulsion que la 37e édition veut prolonger, en faisant du Lotto Mons Expo un carrefourpassé, présent et avenir de la pop se rencontrent.

Rendez-vous pris

L’invitation est simple : samedi 12 septembre 2026, Mons, Lotto Mons Expo, 11 h–minuit. Le programme est en cours de finalisation, mais l’ossature est là : concert non-stop, conférence, expositions, parcours « Magical Mystery Tour », Focus Bus, auteurs et invités internationaux, et cette jam de la veille pour amorcer la rencontre. Intergénérationnel jusqu’au bout, le Beatles Day rappelle que le meilleur moyen d’honorer une légende est de la faire vivre, transmettre et partager. À Mons, c’est une tradition. En 2026, ce sera, plus que jamais, une fête.


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