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Pirates & Rouge Dignité

Publié le 13 décembre 2025 par Hunterjones
Les États-Unis sont officiellement un pays du tiers-monde. Nous sommes samedi, et ils n'ont pas encore justifié leur intervention aérienne sur le pétrolier qu'ils ont envahi et dont ils comptent saisir le pétrole. Outre quelque chose de très très vague du président sénile, Ubu roi, qui a roté que c'était du "pétrole illégal d'Iran". Ce qui aurait dû être accompagné d'une salve de rires spontanés de la part des journalistes mais qui ne semble pas stupéfier ceux-ci par l'absurdité de la chose. C'est quoi du pétrole illégal ? Ce peut être du pétrole extrait du sol illégalement. Peu de chances que ce soit le cas, si c'est pour être payant au bout du compte, ce ne sont pas les États-Unis et leur agenda cryptofinancier qui vont s'arrêter. Ce peut aussi être parce que c'est du pétrole volé de pipelines...de l'Iran ? Les États-Unis voleraient au secours de l'Iran ? Impossible. Ce pourrait aussi être du pétrole qui évite de passer les contrôles douaniers...Si tel est le cas, ne faites que le préciser. Ne donner pas l'impression de simplement voler leur pétrole. On sait déjà que c'est ce qui intéresse les É-U à ce pays. Que le prétexte de la drogue est justement, un simple prétexte, afin de négocier l'or noir de là-bas. A coups de morts en mer. 

La peur a déjà été un signe d'avertissement en politique, que quelque chose n'allait pas. Mais c'est désormais la météo de tous les jours, aux États-Ennemis. La droite agite la peur afin de garder les gens obéissants comme l'église le faisait si bien auparavant, avec sa fiction biblique. D'ailleurs qui est derrière la droite à charger les batteries ? La puante religion. On distille de la peur afin de garder ses riches donateurs au parti. Et la prétendue gauche est accusée de vouloir faire peur chaque fois qu'elle dit simplement la vérité. 

Mais dans tout ça, personne ne semble en mesure de faire une chose qui ne serait que normale: gouverner avec courage. La politique par la peur c'est la dernière étape de quelque chose qui s'écroule. La tête qui lâche avant de donner le coup de poing à l'autre dans une argumentation perdue. C'est ce qui est offert, la peur, quand il n'y a plus d'espoir, de progrès, de chance de victoire. C'est la panique. En nait de l'ennemi. Offrir la peur, c'est offrir de la fumée pour masquer la machinerie qui rouille d'un gouvernement qui ne fonctionne plus. C'est ainsi qu'une nation au complet en devient épuisée. 

Les gens oublient que la démocratie devrait nourrir leurs vies. Non pas la drainer. La peur est facile et bon marché. La peur fait du bruit. C'est un grondement de lion. Les citoyens n'analysent pas quand ils ont peur, ils s'accrochent en suspension. Craignent. Fatiguent. Le prix à payer en ce moment est un pays où on ne peut plus croire aux chiffres, plus croire aux propos, plus croire personne. "Non, nous n'avons pas déportés des vétérans de l'armée". "J'ai ici avec moi, un vétéran déporté en Corée. Qui s'est battu pour nous en 1989. Qui habitait aux États-Unis depuis ses 8 ans. Qui en a 57 maintenant.". Plus personne n'imagine un futur passé le dernier outrage. La peur en politique, le coup de poing au visage, c'est le contraire de la force. C'est l'ultime faiblesse. Mentale. 

La force ce n'est pas sortir quelqu'un de la "faiblesse" c'est le guider vers quelque chose à construire ensemble. C'est rester digne sans trembler face à la colère des multimillionaires et des extrémistes nourris au chaos pour profiter de tout ce qu'ils peuvent. Avec excès. Une nation nourrie par la peur ne meurt pas tout de suite, elle se décompose comme maintenant, tout juste en bas.

Il y a cet endroit, tout juste en haut, où l'hiver arrive comme un invité innatendu, et y reste assez longtemps pour qu'on fasse leur vaisselle ensuite. Un endroit où les gens endurent la nature et ses caprices avec du linge chaud, des tuques, du foulard, des gants et des bottes. Un endroit où la décence est toujours préservée. À une Danielle, Pierre, Maxime ou Andrew près.Un endroit où on se serre encore la main, où on se respecte entre voisins, où on s'excuse quand on s'accroche ou quand on coupe la parole. Un endroit qui ne se sent pas le besoin d'exister à coups de conquêtes et d'arrogance. Cet endroit, c'est ici, au Canada. Si il existe encore un refuge en Amérique du Nord pour la civilisation moderne, c'est bien ici. Pendant qu'au sous-sol adolescent on cherche à devenir "à nouveaux fameux", le Canada est resté excellent. Sans avoir eu besoin de parade ou de messie. Nous sommes un pays non pas bâti sur l'affront, mais sur la négociation. On essaie pas de suivre des idéologies aveugles, on sait qu'on doit affronter des hivers qui menacent de vous tuer chaque année, et le font encore, aussi bien s'entendre comme il faut avec nos voisins. On cette idée si "bizarre" qu'on doit bien se traiter entre nous. Avec une assurance santé collective. Ce n'est pas un débat, c'est un acquis. L'idée de faire faillite parce qu'on doit payer ses médicaments et ses traitements à l'hôpital est aussi absurde que de demander de faire payer son oxygène. Les travailleurs et les Femmes, les étrangers, souvent des gens qui sont les trois à la fois, ont des droits. La dignité ici c'est reconnaitre ses enseignants. Ne pas être forcé d'un second emploi quand on est enseignant. On a pas besoin de se taper le torse comme un singe. La force n'est pas dans la voix, mais dans le caractère. Que nos Femmes ont en belles manières. Au Canada, on mesure toutes les météos. La démocratie ici n'est pas un choix alternatif, mais un devoir. On pousse les voitures des autres pour se sortir de la neige. Sans s'être présentés, ni connus. Momentanément. JAMAIS on ne sera PAS Antifa. On est le doux éclairage de nuit au dessus de la patinoire extérieure. 

Une patinoire où les États-Unis ne savent plus comment y patiner.

Dans la dignité. 


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