Une série de nouvelles qui ont l’allure de contes. Un ensemble poétique où la mort est présente, partout. L’Orient ? Grèce ou Japon, des empires exotiques, ces seuls endroits où de telles merveilles peuvent arriver. Ce recueil admirable de Yourcenar contient :
Comment Wang-Fo fut sauvé : histoire d’un peintre que l’empereur veut condamner à mort ou la vie d’une peinture.
Le sourire de Marko : comment vérifier si un héros est bien mort ? sa veuve a des tas d’idées ! Drôle et méchant.
Le lait de la mort : une mère emmurée vive nourrit son petit. Affreusement touchant. Crée une origine réelle aux légendes et superstitions populaires.
Le dernier amour du prince Genghi : un homme aux mille femmes se retire loin d’elles, pour vieillir sans bruit. Une concubine le suit et le séduit à maintes reprises. L'amour fou. Et les ruses qu'il inspire. Et combien il peut être négligé.
L’homme qui a aimé les néréides : est devenu fou. La mythologie moderne.
Notre-Dame-des-Hirondelles : comment un moine repousse les nymphes et autres divinités païennes. Un très joli conte sur l'intolérance, les forces vives de la nature, l'acceptation de la différence.
La veuve Aphrodissia : Kostis est mort. La veuve du pope pleure un fantôme, lequel ? Entre le mari et l'amant, et la mort de l'un par l'autre, il y a de quoi perdre la tête.
Kali décapitée : divinité indienne aux multiples rencontres. Texte très étrange...
La fin de Marko Kraliévitch : dans l’auberge, il y a un petit vieux. Son identité est secrète. Il part avec Marko. Mais ces deux là ne risquent pas de revenir un jour.
La tristesse de Cornélius Berg : souvenirs d’un peintre à Amsterdam. Atmosphère à la Rembrandt.