Le pitch :
"
Fils d'un gourou d'une secte dérisoire, Daniel1 fait des mots croisés en attendant que sa vie prenne un sens. Il traîne. Silencieusement. Indifférent finalement aux transports du monde actuel. A ses loisirs comme à ses peines.Daniel25 (vingt-quatrième descendant, par reproduction artificielle, de Daniel1) vit silencieusement dans une cellule souterraine, rivé sur les images satellite d'un monde extérieur désert, contaminé, dévasté par des guerres ethniques et religieuses qui ont conduites à des conflits nucléaires, des épidémies incontrôlables, et surtout, des catastrophes climatiques d'une ampleur inédite.Comment Daniel1 a-t-il rendu possible Daniel25 ?Peut-être en passant par une île, un territoire isolé sur lequel Daniel1 se posant enfin des questions sur l'avenir du monde, admet l'hypothèse scientifique et biologique d'une possible éternité humaine. Peut-être en étant le premier à accepter de disparaître au profit d'un autre lui-même, un mutant, un "surhomme". Un survivant à tout.Mais seul, quel est le sens de la survivance ?"
Heu, heu, heu : comment parler de ce truc?
je vais y songer cette nuit mais n'y allez pas c'est nul
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 01 octobre à 07:34
J'ai lu le livre. Mon premier Houellebecq, acheté "par acquis de conscience" et pour me faire une opinion par moi-même sur un écrivain controversé. La structure du roman est absolument étonnante. Le fameux Daniel apparaît dans une succession de chapitres étrangement répertoriés, et le lecteur se rend compte, petit a petit qu'il lit deux histoires parallèles, l'une d'un Daniel contemporain et l'une des clones successifs de ce Daniel dans un futur très lointain. Il y a matière à réflexion, et seule l'extraordinaire misogynie du roman, notamment à l'égard d'une femmes désaimée avec haine parce qu'elle vieillit est un peu insupportable. La lecture vaut le coup, mais les procédés littéraires qui la rendent intéressante sont des procédés communs au cinéma, et seront probablement difficilement transposables, on ne gardera alors que les parties plus "sensationnalistes" et les projections faciles dans un avenir lugubre.