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Samedi 30 Aout_Les cabarets Verts_Charleville Mézières.

Publié le 14 septembre 2008 par Zguignou


Une fois n'est pas coutume, on part vers le Nord ! Un bon festival pour attaquer la rentrée, un passage court de 40 min, idéal pour se remettre en jambes. Chacun débarque de ses vacances( personnellement, je suis allé à la montagne, un très bon moment). Comme j'écris à la bourre, malheureusement je ne me souviens plus de qui était en retard et des détails du rendez vous de départ. Statistiquement, nous dirons donc que Gaye était à la bourre, c'est le scénario le plus probable. C'est injuste, je sais. C'était à 11h. Je débarque du train de nuit en provenance de Bourg St Maurice. Un voyage de 2h30 aux frontières du grand royaume de Belgique nous attend. Paramètre intéressant : nous jouons à 16h10 jusqu'à 16h50. Une sorte de concert éclair. Nous envisageons bien sûr de rentrer le soir même.

Charleville a mauvaise réputation. Ne me demandez pas pourquoi. Dans l'esprit de chacun, c'est une ville sombre et décatie, surement associée au nord minier industriel sur le déclin. Il n'en est rien, la ville est pleine de charme, traversée par les eaux, verte et nordiste en même temps. Le temps radieux joue surement en sa faveur. L'été rayonne et prolonge l'impression de vacances. On nous installe dans de spacieuses loges situées dans un bâtiment voisin du festival, genre salle polyvalente. Les cloisons sont bricolées avec des draps. Le tout donne une impression de légèreté et de confort. On mange un morceau à l'excellent catering. Un buffet froid de premier choix, des desserts exquis.( j'ai defoncé les mousses au chocolat), le genre de repas qui pousse a retarder le départ pour profiter du diner, et qui fait oublier d'être végétarien. L'heure tourne et il faut prémonter le matos en bord de scène, on fait un line check aujourd'hui, plus on gagne de temps, mieux c'est. La scène est en plein air, il y a plein de monde et le soleil tape plus fort que Bertrand Cantat. Cette fois, les lunettes de soleil vont vraiment remplir leur fonction première. Ca me fait toujours un peu flipper de laisser mes synthés en plein caniard. C'est quand même de l'electronique suédoise mes machines. Ca vient plutôt du froid. La chauffe de toute façon, c'est jamais bon pour les soudures. Cette fois rien à faire, le soleil arrose copieusement la scène du début à la fin, un des concerts les plus chauds de notre histoire ! Nous finissons trempés.
Bon concert, très appliqué. Chacun était concentré pour retrouver ses sensations et éviter les gros pains. On se change, on démonte, on boit quelques coups au catering et nous repartons dans la foulée. Le concert éclair.


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