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Sunday Classic : LFO

Publié le 31 août 2008 par Phantomas

Tout le monde est rentré, les vacances sont finies… En ce qui me concerne, malgré le faible nombre de mises à jour sur FYM, je ne suis pas parti. Je m’active comme une petite fourmi pour bien préparer la rentrée.

La rentrée sur FYM ça veut dire quoi ? Ça veut dire la même équipe de contributeurs dévoués + 1 car un certain Philippe aka PdF a décidé de nous rejoindre et va se fendre en ce jour sacré d’un Sunday Classic… Une sorte de passage obligé, un post d’intronisation en quelque sorte. Aux lecteurs de juger de sa qualité d’écriture et de la pertinence de ses choix.

Sinon, la rentrée sur FYM c’est aussi l’occasion de revoir la structure du site. J’ai donc décidé de basculer le blog sur son propre nom de domaine www.freeyourmind.fr Je bosse dur car je ne suis pas un pro en langage HTML et autres mySQL-eries mais cela devrait être effectif rapidement.

Enfin, la rentrée sur FYM c’est toujours des chroniques d’albums, des post-reports de soirées, des actualités récentes, idéalement inédites voire totalement exclusives, des entrées en club à gagner, des CD dans sa boite aux lettres, etc.

Et maintenant à toi Philippe/PdF…

Pour mon premier Sunday Classic, je souhaite vous parler du groupe LFO qui est le premier à avoir sorti la techno du format maxi pour proposer un album, « Frequencies » (1990), cd qui allait révéler le label Warp au grand public.

Leeds, 1990. Warehouse Club.

Ce soir, Martin Williams a décidé de jouer un titre que viennent de lui faire passer deux amis, Mark Bell et Gez Varley. Muni d’une simple cassette, il diffuse pour la première fois le titre «LFO», un morceau hypnotique, peuplé de basse puissantes et de bleep. On s’imagine la surprise du public : à l’époque, on nage en pleine vague acid-house et happy hardcore. C’est pourtant l’hystérie sur le dancefloor. Steve Beckett et Rob Mitchell, qui viennent tout juste de fonder leur label, sont dans la salle. Les deux producteurs se précipitent vers le DJ et lui demande qui a composé ce morceau. Celui-ci pointe du doigt ses deux amis. La soirée se termine dans la voiture des deux producteurs, à écouter la cassette en boucle, avec une proposition de 12′ à la clé.

LFO ( pour Low-Frequency Oscillation) vient de signer son premier maxi et avec lui, c’est l’histoire du label Warp ainsi qu’un pan entier de la musique électronique qui démarre.

Énorme succès pour un titre underground, le single « LFO » s’installe durant quelques semaines dans le Top 20 anglais, se vendant à plus de 120 000 exemplaires (alors que Warp n’avait tablé que sur 2 000 ventes).

Après l’album « Advance », Gez Varley quittera LFO pour laisser Mark Bell seul aux commandes. Il est résultera de multiples productions et remix (dont Björk, Laurent Garnier, Radiohead, Depeche Mode ,..).

En 2003 paraîtra l’album « Sheath », dont est issu le célébre « Freak » et son clip déjanté réalisé par Daniel Lévi (pas le « chanteur », quoiqu’en dise IMDB …), élève assidu de Chris Cunningham :

La dernière release de LFO (Mark Bell) date de 2005 et se constitue d’un split avec AFX, aka Richard D. James.

Quant à Gez Varley, il continue aujourd’hui la production sous le pseudo de G-Man…


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