Malgré un profit en baisse de 70 % , Goldman Sachs engrange tout de même 825 millions de $ de bénéfices. Dans la soirée, post-marché, Morgan Stanley a annoncé un bénéfice en baisse de près de 3% au troisième trimestre mais largement supérieur aux attentes.
Malgré un contexte de crise du crédit ayant lourdement pénalisé l'activité de fusions-acquisitions et créé l'un des environnements de marché les plus difficiles depuis des décennies, les n°1 et 2 des banques d'affaires indépendantes pourraient être les grands gagnants de la crise des subprime. Au cours des derniers mois, leurs concurrents directs ont été soit nationalisés (Bear Stearns), ruinés (Lehman Brothers) ou rachetés par des banques de réseaux, à l'instar de Merrill Lynch absorbé par Bank of America; il ne reste que Wachovia également au bord du précipice.
En après-Bourse, l'action deMorgan Stanley s'envolait de près de 9% à 31,25 dollars, tandis que Goldman Sachs après avoir ouvert en forte baisse à 116 $ clôturait à 133.01 (-1.84%).
Le rebond des bancaires devrait donc être à l'ordre du jour
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