Je commence enfin à voir le bout de mes critiques post Deauville : ouf ! Pour la peine je suis légèrement à la bourre côté sorties en salles et promis je tenterais de rattraper le coup la semaine prochaine. Il faut dire que je suis assez incorrigible : alors que j’avais deux heures à tuer, j’aurais pu voir un film « inédit » mais j’ai préféré me refaire La belle personne de Christophe Honoré. Depuis 17 fois Cécile Cassard je vais toujours voir au moins deux fois les films de ce réalisateur ô combien aimé. Car, je le sais, l’excitation dans laquelle je me trouve à chaque vision d’un de ses nouveaux projets m’enlève toute objectivité et m’empêche parfois de vraiment me concentrer.
La Belle personne a bel et bien supporté une deuxième vision, le plaisir d’en saisir davantage de subtilités en bonus. Les petites mains aux fesses entre garçons, le côté très brutal et assez égoiste de Junie, tous ces baisers à chaque coin de rue ou de couloir de lycée…Avec ce film Christophe Honoré m’a comblé plus que jamais. Moi qui suis complètement « client » des films sur l’adolescence, en voir un réalisé par un de mes auteurs préférés me met dans un état de joie assez inexplicable. Pour la peine j’ai Nick Drake dans les oreilles et des envies furieuses de balades parisiennes. Même si les chances sont infimes pour que mon réalisateur chouchou lise ces lignes, je tenais à dire « merci ». Car en découvrant ses films, je suis comme un gosse le soir de Noël et que ces moments sont précieux.
Tout cela me donne terriblement envie de découvrir les autres adaptations de La Princesse de Clèves au cinéma. Pour ceux qui n’ont toujours pas lu le livre, je vous le conseille chaudement. C’est une autre époque mais la trame sentimentale est toujours aussi belle et universelle. Voilà c’est un post peut être inutile mais ce film me hante (avec Léa Seydoux qui chavire au loin) et j’avais envie de le dire. A vite amis internautes.
Ci-dessous Way to Blue de Nick Drake :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble