Pour continuer la découverte des œuvres sacrées de Friedrich Buxtehude, et pour faire suite aux notes des 16 juillet, 27 septembre, et 2 novembre 2007, je tiens à signaler deux rééditions, dont une récente d'Harmonia Mundi dans sa magnifique collection "HM Gold".
La seconde est celle ré-éditée par Harmonia Mundi, avec une superbe pochette, des cantates BuxWV 10, 31, 34, 41, 50 et 79 par l'ensemble Cantus Cölln, sous la direction de Konrad Junghänel (enregistrement de 1997).
La version de van Immerseel met l'accent sur l'ampleur du chœur, avec des voix aux intonations
magnifiques (surtout les voix de sopranos). Les sonorités sont pleines, l'interprétation d'une certaine lenteur, avec une solennité à laquelle le chef flamand ne nous habituera guère par la suite.La version du Cantus Cöln est, je trouve, plus intimiste, bien plus dans l'esprit des pièces sacrées écrites par le maître de Lübeck. C'est ici l'interprétation orchestrale d'une subtilité étonnante qui retient l'attention. L'ensemble vocal n'a pas la dynamique et la justesse du Collegium Vocale mais il est homogène. Surtout, l'enregistrement est d'une qualité irréprochable.
Une cantate est commune aux deux disques et cela permet de bien se rendre compte de la différence de tempérament et de lecture.
Les cantates qui me touchent le plus sont bien la BuxWV 41 (Herzlich lieb hab ich Dich, o Herr) et la BuwWV 31 (Fürwahr, er trug unsere Krankheit).
Deux disques hautement recommandés.
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