Restons fidèles pour notre époque à l’idée que la
bienveillance et la bienfaisance constituent l’homme bon ;
mais ajoutons : ‘à condition qu’il soit d’abord d’humeur
bienveillante et bienfaisante envers soi !‘ Car
sans cela, - s’il se fuit lui-même, se déteste, se nuit -
il n’est certes pas un homme bon.
Il se sauve alors de lui-même dans les autres.
Nietzsche, Aurore, § 516
Gallimard