Profusion d’expositions à la Maison Européenne de la Photographie (toutes jusqu’au 26 octobre). Pas vraiment de lien entre elles, on passe donc du fascinant au répugnant, du banal à l’extraordinaire. Rien à dire sur certaines (les photos de voyage de Monsieur Dumas-Hermès), pas envie de parler d’autres (les viandes de Dimitri Tsykalov),
mon attirance pour la froide beauté architecturale de Marco Zanta restera silencieuse, mais chapeau bas devant le roman-photo de Jacques Monory (soi-même en chapeau et lunettes teintées dans la photo ci-contre).
Mais c’est d’obsessions et de talons aiguilles que je vais vous parler. Je n’avais bien évidemment aucune idée de ce qu’est le magazine de mode Stiletto avant ma visite, ni même de ce qu’est un stiletto (escarpin au talon fin dépassant 10 cms). Encore une expo de photos de mode, ai-je grogné en entrant dans cette salle. Et, certes, quelques photographes semblent perdre leur âme en se prêtant à cet exercice, leurs photos




Ce sont ces déplacements, ces tangentes par rapport à la mode, ces étrangetés, qui m’ont le plus retenu ici; je ne m’abonnerai sans doute pas à Stiletto, mais mon regard en est un peu changé.
Photos de l’auteur (plus ou moins de travers; mais les photos de presse étaient trop classiques à mon goût). Jacques Monory et Valérie Belin étant représentés par l’ADAGP, les photos correspondantes seront ôtées du blog à la fin de l’exposition.
