Magazine Culture

Le Songe éveillé

Publié le 29 septembre 2008 par Philippe Di Folco

Le 31 janvier 2008, Philippe Pruvost, l'un des deux administrateurs salariés de la Société Générale, juste avant l'ouverture du conseil, devant le siège, à La Défense, déclarait : "Quand un navire coule, on ne jette pas le capitaine par-dessus bord. On va faire corps et il [Daniel Bouton] va rester."

« Adolf Eichmann monta à l'échafaud avec beaucoup de dignité. (...) Ses dernières paroles furent grotesques : « Dans peu de temps, messieurs, nous nous reverrons. C'est le destin de tous les hommes. Vive l'Allemagne, vive l'Autriche. Je ne les oublierai pas. » Devant la mort il avait trouvé les phrases toutes faites que l'on dispense dans les oraisons funèbres. Hannah Arendt, Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal (tr. A. Guérin, 1991)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Philippe Di Folco 18 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine