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Cliente : un film cliché et vulgaire

Par Luc24

La critique  

Cliente

Malgré le charme de Nathalie Baye, un film cliché et vulgaire

Il en aura fallu du temps à Josiane Balasko pour parvenir à réaliser Cliente, film sur une bourge quinquagénaire qui se paye des gigolos. Refusé par les producteurs puis édité en livre (avec un véritable succès public), le film débarque enfin sur nos écrans…Et nous comprenons pourquoi le projet a eu tant de mal à se monter. Entre un Paris « bling bling » et sa banlieue où se réfugient les petites gens, nous suivons le chemin de la cliente Judith (Nathalie Baye) et de sa « pute » préférée, le gentil Marco (Eric Caravaca). D’un côté la solitude d’une femme prête à sortir des billets pour satisfaire ses besoins sexuels mais aussi sentimentaux. De l’autre, la galère d’un mec qui ne gagne pas assez avec ses chantiers et qui se prostitue pour financer le salon de coiffure de sa femme naïve (Isabelle Carré). L’affaire se corse quand cette dernière découvre les activités secrètes de son compagnon. Il va y avoir du mélo et il semble que la subtilité ne soit pas le fort de Balasko réalisatrice. Habituée à la comédie, elle a du mal à réussir son entrée dans un registre plus sérieux.

Cliente

De la belle famille de Marco avec une Marilou Berry exaspérante tant elle est clichée à la sœur de Judith (jouée par Balasko elle-même) et son amourette ridicule avec un indien de l’Arizona, nous ne sommes pas gâtés. Ajoutez à cela que Judith travaille comme présentatrice de télé achat et vous pouvez imaginer le désastre des personnages stéréotypés qui vont se multiplier à l’écran. Avec des ficelles scénaristiques énormes, le film se détruit lui-même en multipliant les séquences inutiles et surfaites (les vidéos envoyées en direct de l’Arizona par Balasko et son indien, les séquences en DV tournées par le personnage de Marilou Berry). On peut bel et bien parler d’un gros gâchis car il y avait matière à livrer un film plus qu’honnête. Preuve en sont les scènes où Nathalie Baye et Eric Caravaca se retrouvent seuls. Justes, dotés de répliques provocatrices et qui font mouche, les deux acteurs parviennent à tirer leur épingle du jeu et nous offrent quelques petits moments de cinéma. Mais voilà que ressurgit cette musique infâme de rap cheap et vulgaire qui sert de bande originale (une horreur) et ces personnages secondaires qu’on a envie de flinguer. Avec un final d’un kitsch rarement atteint en cette année 2008 (je vous en laisse la surprise), Cliente s’enterre pour de bon. Non, ne soyez pas client de ce genre de divertissement bâclé et surfait.

 

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LES COMMENTAIRES (3)

Par pirate
posté le 24 mai à 21:19
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son amourette ridicule avec un indien d'Arizona... le critique a trouvé quoi de ridicule ici, la situation ou l'énormité de "l'indien d'Arizona" ? Non parce qu'il se trouve que l'indien en question, qui l'est effectivement est le compagnon de Balasko à la ville... donc là tout de suite je ne sais pas exactement qui est ridicule...

Par gael
posté le 04 novembre à 14:09
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moi jsui pa daccord, g ete le voir et c un sujet kon aborde pa souvent.on voi cette situation le plus souven de lautre coté avec les femmes qui couchent. les comediens son bons, ya de lhumour, de lamour, je trouve ke l'ensembe est bien fait.

Par  Genie92.free.fr
posté le 01 octobre à 19:44
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J'ai vu ce film cet après midi et j'ai été déçue, j'attendais mieux, pour moi, le scénario très court en somme ne nécessitait pas 1h30 et josiane Balasko a fait du remplissage, avec des allers et retours entre les deux couples. Le thème lui-même ne m'a pas choqué, ce qui m'a gênée c'est la pauvresse du scénario. quelques bons moments dus à Nathalie Baye, mais les amours avec l'indien j'ai trouvé celà grotesque.

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