Magazine Humeur

la chute de la «maison traders» : aucune envie de pleurer sur leur sort !

Publié le 02 octobre 2008 par Kamizole

bourse-nyc-aout-2008.1222940576.jpgLa crise financière internationale. Avec ses multiples rebondissements… de la panique du «lundi noir» à l’hystérique euphorie boursière du «vendredi rose» laquelle ne m’a guère surprise mais n’aura été qu’un feu de paille.

Et re-belote ! Les financiers attendaient le vote du plan Paulson, après un accord entre Républicains et Démo-crates péniblement obtenu. Et patatras ! La Chambre des Représentants a voté contre. Des deux côtés de l’échiquier politique. C’est qu’ils craignent pour leur réélection : ladite Chambre doit en effet être entièrement renouvelée le 4 novembre… Un membre de cette Chambre, qui pourtant s’apprêtait à voter en faveur du Plan Paulson à son corps défendant aurait même parlé de “sandwich à la merde” !

Revanche de «Main Street» (l’homme de la rue) qui voit d’un mauvais œil valser l’argent public avec une prévisible augmentation des impôts en perspective. Le plan Paulson prévoit de consacrer 700 milliards de dollars au sauvetage du système financier américain ! voire plutôt 1000 milliards de dollars si l’on y ajoute la mise sous tutelle de Fanny Mae et Freddy Mac, les organismes de crédit hypothécaire (les fameux «morgate subprimes» - prêts à risque à l’origine de la crise financière) et le sauvetage de l’assureur AIG.

Aggraver le déficit américain déjà faramineux pour solder la facture de ceux par qui le scandale est arrivé ! On comprend les réticences aussi bien des contribuables américains que des élus.

A force de lire qu’une nouvelle ère s’ouvrait, que cette crise servirait de révélateur aux mauvaises pratiques des établissements financiers livrés à eux-mêmes et obéissant à une illogique logique de la fuite en avant dans la recherche du profit maximum, me doutant bien que la nécessaire régulation par des organismes indépendants risquerait d’être renvoyée aux calendes grecques,

j’en étais arrivée à la conclusion qu’à l’instar des précédents crises, une fois passé le vent du boulet – grâce aux infections massives d’argent frais par les banques centrales et à la reprise des actifs «pourris» du plan américain - les financiers rescapés replongeraient tête en avant dans tous les travers et mieux (ou plutôt pire !) reprendraient, comme ce fut le cas lors des précédentes crises, la spéculation avec plus encore de frénésie, inventant des instruments toujours plus pervers et opaques. L’avenir nous dira si Cassandre avait raison…

Je ne fus donc guère surprise en lisant dès midi sur la 12 : 15 (supplément économie du Monde.fr) le vendredi 19 septembre, au lendemain de l’annonce du plan américain, en grand titre «Remontée spectaculaire des Bourses en Asie et en Europe»

«panique» et «euphorie» sont en effet les deux mamelles de l’irrationalité spéculative.

bourse-ny-trader02.1222941063.jpg
Je crois que dans les milieux de la finance – et tout particulièrement celui des marchés purement spéculatifs – il y a autant d’intelligence aveugle (la méthode Coué !) et de rationalité qu’au fin fond des campagnes où l’on croit encore dur comme fer aux «j’teux de sort» ! Il ne me surprendrait pas d’apprendre que certains traders ont une patte de lapin ou autre «gri-gri»au fond de leur poche…

Autant dire que la «chute de la maison trading» ne m’émeut guère !

Beaucoup moins que naguère les ouvrières de Moulinex, Lee Cooper ou autres Arena (plus récemment) larmes aux yeux et colère au cœur d’être jetées à la rue comme des malpropres après 30 ou 40 ans de bons et loyaux services : elles y avaient commencé à 14 ans comme nombre de mes copines du certificat d’études.

Sacrifiées aux fourches caudines de la mondialisation délocalisatrice selon le credo des «Litanies de Sainte Compétitivité» (merci à Ricardo Petrella du Monde Diplomatique) et pour le seul profit des actionnaires.

Je lisais il y a quelques semaines que les employés d’un organisme financier de la netéconomie avaient été avertis qu’ils étaient virés, par SMS ou courriels… simple actualisation du «licenciement minute» dont avaient été victimes les ouvriers de SKF à Joué-lès-Tours en mai 1993… convoqués dans un bureau et renvoyés chez eux en taxi (pas question qu’ils retournassent dans les ateliers au risque de déclencher un mouvement de solidarité !).

Il y avait quelque chose d’assurément inconvenant dans la tour d’ivoire du trading.

Cette caste «d’ingénieurs» arrogants qui, dans leur appétence de parvenus pour le luxe, me font irrésistiblement penser aux footballeurs. Comme dans ce monde tout aussi pourri, il y eut même des «stars»… aujourd’hui déchues de leur piédestal ! Plus dure sera la chute : ne jamais oublier que la Roche Tarpéienne jouxtait le Capitole…

Qu’il y ait des ingénieurs qui ne produisent rien de tangible me surprendra toujours ! mais c’est le pur reflet d’un monde basé sur l’artificiel et le vent d’une économie déjantée… toujours plus loin des réalités concrètes. Règne de l’argent-roi (fou ! conviendrait mieux), de l’économie-casino et du culte d’un nouveau Veau d’Or…

Qui veut pleurer sur le sort des traders ?

trader-nyc-financial-times-16-sept-2008.1222940782.jpg
Selon le Figaro : «Quand ils ne craignent pas pour leur poste, les salariés de la finance savent que le temps de l’argent roi est révolu. En moyenne, ils gagnent 387 000 dollars (270 000 euros) par an - et plusieurs millions pour les stars de la banque et de la Bourse. Or une grosse partie de ces revenus leur était versée sous forme de bonus en fin d’année, en fonction de leurs résultats et de ceux de l’entreprise. Alors que les banques accumulent les pertes, ils savent qu’ils peuvent faire une croix sur leur prime»

Sale engeance qui se gobergeait chaque fin d’année de faramineux “bonus” que des smicards eussent mis 20 ans à gagner péniblement… Tout en mettant la planète à feu et à sang par leurs arbitrages qui ne visaient qu’à donner encore plus de pouvoir aux multinationales afin de délocaliser à tout va, pour le plus grand profit des actionnaires, fonds d’investissements ou “souverains”… lesquels se payent sur la bête : les Etats obligés de financer leurs déficits… ou la «mondialisation heureuse» selon Alain Minc !

Qu’ils aillent désormais tout nus (comme les canuts) ou soient obligés de se rendre à Canossa et d’y attendre le bon vouloir du pape Grégoire VII comme jadis l’empereur Henri IV, tête et pieds nus dans la neige ! Ruinés, SDF ou assez pauvres pour aller quémander leur pitance aux Restos du Cœur, ils perdraient assurément de leur superbe et de leur arrogance de parvenus.

bourse-ny-trader-01.1222940985.jpg
A preuve : les plus grandes pointures (reconnaissables à leurs plus belles cravates de soie !) deviennent déjà vulgaires ! quand ils répondent aux journalistes («chassez le naturel, il revient au galop» !) selon un article du Monde, reportage aux portes des grandes tours de la Défense où siègent les grandes banques et institutions financières, soigneusement gardées par d’inflexibles cerbères, les directions recommandant le silence le plus absolu.

C’est un phénomène bien connu des travailleurs sociaux, notamment ceux qui s’occupent de réinsertion sociale, qu’il est beaucoup plus difficile aux plus aisés de faire face à des difficultés sociales et financières lorsque survient un des ces nombreux «accidents de la vie» qui n’épargnent personne – c’est une forme d’égalité ! – qu’il s’agisse de maladie, de perte de leur emploi ou de problèmes personnels qui peuvent avoir des répercussions (divorce et/ou chute dans l’alcoolisme, par exemple) sans compter qu’il y a très souvent un effet cumulatif de toutes les déchéances.

Pour la raison bien simple qu’ils ont un train de vie en corrélation avec leurs revenus supérieurs… Qu’ils soient locataires d’un logement haut de gamme ou se soient endettés pour l’acquérir, roulant dans d’aussi coûteuses que gourmandes (en carburant) voitures (parfois acquises également à crédit) ils doivent faire face à des dépenses incompressibles qui dépassent largement leurs revenus en baisse.

Je ne voudrais pas que l’on m’accusât de sexisme (un comble pour une féministe !) mais très souvent les femmes des cadres supérieurs qui se retrouvent au chômage de longue durée et qui, du fait de la perte de leurs revenus au-delà d’un certain laps de temps, ne peuvent plus garder le même standing, avec entre autres, l’éloignement concomitant et ultra-rapide de la plus plupart de leurs relations… dans un tel milieu, il serait plutôt inconvenant d’inviter pour une soirée spaghettis bolognaises ! ne le supportent pas et quittent tôt fait le domicile conjugal, précipitant d’ailleurs du même coup leur mari dans une déchéance encore plus sombre, sur fond très souvent d’alcoolisme. Je n’invente malheureusement rien. !

Sauf cas extrême de désinsertion totale, un pauvre qui connaît une période de vache maigre met un cran supplémentaire à sa ceinture et fera appel aux services sociaux… Cette fameuse «assistance» Ô combien vilipendée par les Sarko & Cie ! Lesquels n’ont assurément jamais souffert ! Mais qui permet aux plus démunis de ne pas perdre définitivement pied…

Les gens qui nous gouvernent s’en fichent absolument et je ne les en méprise que davantage… Tant pis pour Chateaubriand qui recommandait d’être «économie de son mépris tant il y avait de nécessiteux» !

Toujours est-il que je n’en suis que plus outrée d’avoir lu dernièrement que les «emplois aidés» avaient disparu… Les derniers en date étaient les fameux «Contrats d’avenir» de Borloo qui n’étaient certainement pas la panacée mais ont eu le mérite insigne de remettre le pied à l’étrier à un certain nombre d’exclus.– lequel Borloo à qui je taillerai dès que j’aurais le temps un costume à la mesure de son auto-suffisance, sur fond de «taxe pique-nique» et autres «bonus malus» qu’il entendait nous infliger jusqu’à plus soif avant que «Fillon et Sarkozy ne sifflent la fin de la récré» selon un titre de 20 minutes .

Sans doute comptent-ils sur le RSA (merci Martin Hirsch ! de précariser encore plus les démunis…) et les chômeurs sommés d’accepter n’importe quoi et qui finiront par travailler pour un salaire identique aux minima sociaux dont on ne connaît que trop l’insuffisance… c’est du quasi esclavage !

Alors même que s’amorce une destruction massive d’emplois du fait de la crise et de la récession (que Fillon et L’Hagarde s’efforcaient toujours de nier il y a 15 jours !) qui a déjà commencé à produire ses effets et qu’un grand nombre d’analystes prévoient que le taux de chômage ne fera que croître (jusqu’à 9 % pour les plus pessimistes) au moins jusqu’au 3ème trimestre 2009, sinon plus loin selon l’évolution encore largement imprévisible des conséquences de la crise financière sur l’économie réelle.

Je note toutefois que les traders ne sont pas tous à mettre dans le même panier. Certains sont plus réalistes (et humains que d’autres). Si l’un d’entre eux, interrogé à la Défense, semble n’avoir rien compris au film : il parle de «prendre le pactole»… Quoi ! malgré cette débâcle sans précédent, il resterait encore de l’artiche ?… Je n’ai pu m’empêcher d’immédiatement penser : «Prends l’oseille et tire-toi» !

Parmi les cadres des banques de Wall Street, Marina (le prénom a été changé) la quarantaine, responsable du marketing dans une grande banque, citée par Le Figaro qui avoue : «Nous étions mus par l’appât du gain, maintenant, c’est la peur qui règne»… emblématique de l’atterrissage sans douceur sur la terre vécu par les New-Yorkais privilégiés au terme d’une semaine folle…

Marina comptait d’habitude sur un chèque de 100 000 dollars en fin d’année. «J’ai tellement de chance de garder mon travail que je suis prête à me passer de bonus… Elle sait dit-elle, que si elle ou son mari perdait leur emploi, elle devrait déménager comme l’ont fait déjà de nombreux New Yorkais. Ils ont acquis grâce au crédit un appartement qu’elle dit être certainement au-dessus de leur moyens…

Désormais, elle vit à l’économie comme la plus part des Américains des classes moyennes voire pauvres (on pourrait dire la même chose des Français) contraints par la crise économique de se serrer la ceinture : ils vont au cinéma plutôt qu’aux spectacles, elle n’achète plus de vêtements ni de DVD (elle les emprunte à la bibliothèque). Au supermarché, elle prend des pommes plutôt que des myrtilles…

Tout cela avec philosophie : «On passe d’une vie luxueuse à une vie plus simple, ce n’est pas plus mal. Le système avait poussé la confiance à des limites déraisonnables».

De même un trader français, polytechnicien trentenaire travaillant sur la place de Londres qui se dit «soulagé» de cet atterrissage sur la planète réelle. Jusqu’à présent, l’instar de ses collègues, il ne connaissait qu’une règle : «Gagner d’énormes bonus en pariant sur des positions risquées sur les marchés», de quoi vivre sur le très grand pied d’un quasi seigneur de la Bourse…

«Quelque part, cette crise me réconcilie moralement avec le métier… Le système était devenu fou. On ne savait plus nous-même mesurer la réalité de ce que l’on avait gagné…» qui ajoute qu’ayant mis plusieurs fois son chef en garde contre les risques insensés qui étaient pris sur tout il y a encore deux ans : «les Etats-Unis, ça pue : trop d’endettement», il se faisait engueuler : «Mais il y a la Chine ! Vas-y, double ta taille ! Et si tu hésites, on prendra un autre que toi !»… Comme le chante Michel Fugain - «vive les cons !» : les cimetières sont peuplés d’irremplaçables !

Autant d’inconséquence et de manque de lucidité chez les plus hauts responsables des banques et autres vénérables institutions financières entre les mains desquels reposait de facto le sort du monde mérite bien l’Oscar du Roi des Cons !

Avec une mention spéciale du jury pour Richard Fuld, PDG de Lehman Brothers – aujourd’hui en faillite - pour la connerie doublée de la vulgarité (du parvenu !) la plus épaisse… qui a en outre eu l’insigne mérite de foutre par terre une vénérable et antique (158 ans d’âge) maison de commerce.

Au temps de sa splendeur passée, quand l’action Lehman Brothers valait encore 200 dollars, il arborait, selon Le Figaro, des tee-shirts faits sur mesure avec, devant, le cours de l’action, et derrière inscrit : «Poussez-vous de là !»… C’est d’un tact !… Le raffinement fait homme. Sans doute est-ce pour cette raison qu’il était, dit-on surnommé «Le Gorille» ?

Toujours est-il que la première idée qui me soit venue à l’esprit est que l’on pourrait lui tailler un nouveau modèle (en forme de veste !) et y coller une inscription désormais fameuse de ce côté-ci de l’Atlantique : «Casse-toi pauv’con» !

Les rémunérations faramineuses des traders comme celles des dirigeants et des hauts cadres (et pas seulement dans les milieux de la banque et de la finance !) posent problème à l’évidence.

Bien entendu, par leur niveau exorbitant qui est une insulte eu égard au niveau de vie du vulgum pecus, sans rien dire des plus misérables sur la planète qui vivent souvent avec à peine 1 dollar par jour alors même que, contrairement à l’idée que l’on tentait de nous inculquer jusqu’il y a peu, selon une étude récente, la pauvreté dans le monde a tendance à s’accroître.

Mais aussi et surtout quand on sait sur quel fondement ses partisans la justifient : la prise de risques. Or ce système est tout à fait pervers. Car c’est précisément cette prise de risques de plus en plus insensés – une sorte de perpétuelle fuite en avant irrationnelle - qui a conduit à la catastrophe actuelle…

Le risque est depuis quelques années une idée «à la mode» chez les partisans de l’ultra-libéralisme, et pas uniquement dans le domaine financier… Certains pensent en effet que l’utilisation de produits ou procédés potentiellement dangereux (ex. les OGM) ne doit pas souffrir d’un excès de précaution : il faudrait prendre des risques (même pas calculés) pour faire avancer la science… laquelle a bon dos : entendre les profits !

Nous voilà bien loin de Blaise Pascal, scientifique incontestable autant que grand penseur et féru de théologie (la rigueur janséniste !) mais sans doute trop ancien pour ces crânes d’oeuf sans véritable culture : “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” !

Je n’ai hélas pas retrouvé le numéro du Monde dans lequel Ulrich Beck fustigeait de très belle manière cette idée de risque… si jamais quelqu’un qui me lit a ce texte et pouvait me l’envoyer, je lui en saurais gré.

trader-bourse-nyc-17-sept-2008.1222940836.jpg
Au moment où j’allais reprendre cet article, écrit il y a déjà quelques temps, un article paru dans le Monde d’aujourd’hui traite des perspectives d’emploi des traders issus d’une formation dispensée dans le cadre de l’Ecole Polytechnique (le must en la matière) qui consiste essentiellement dans la création des fameux modèles mathématiques grâce auxquels les traders «jouent» au Monopoly grandeur nature l’avenir du monde économique. D’ailleur ce n’est pas un mot si vain puisque la «théorie des jeux» occupe une part de plus en plus importante dans les élucubrations de nos professeurs Cosinus.

Je note au passage que leur enseignante, Madame El Karaoui ne remet en cause si les mathématiques financières ni les modèles mathématiques sur lesquels s’appuient les traders pour opérer leurs arbitrages et qu’elle défend encore les «dérivés du crédit» autant que la «titrisation» dont on a pu voir l’effet particulièrement nocif, du fait de l’opacité des instruments de crédit autant que leur dissémination quasi planétaire…

«La titrisation devait sécuriser les banques de détail en minimisant les risques qu’elles maîtrisaient mal. Ce n’était pas absurde. Mais à trop grande échelle, on ne savait plus ce qu’on faisait.»… Minimiser leurs risques ? Les leurs… mais aucunement ceux des autres banques et organismes financiers auxquels elles les cédaient !

Ce système est totalement pourri et ce n’est nullement pas hasard qu’il ait conduit sur une aussi grave crise de confiance, alors même que la confiance est le pivot du droit des affaires et encore bien davantage le monde de la finance… ce qui fait qu’aujourd’hui aucune banque ne veut prêter à une autre banque, d’où le recours des banques aux Banques centrales pour disposer d’argent frais…

Si ces apprentis «golden boys» décrochent un emploi dans une salle de marché, force leur sera de rabaisser leurs prétentions salariales et – les pauvres ! – ils devront se contenter d’un modeste revenu de 70 000 euros par mois… Il y a plus malheureux sur terre, vous en conviendrez aisément.

SOURCES

20 Minutes

Les salariés de la banque Lehman brothers au bord de la crise de nerfs

Le Figaro

Bonus et parachutes dorés dans la ligne de mire

New York se réveille avec la gueule de bois

Le Monde

New York : la fin de l’âge d’or
LE MONDE | 24.09.08 © Vous travaillez dans la finance, comment réagit-on à la crise dans votre entreprise ?
LEMONDE.FR | 17.09.08 © À la Défense à Paris, les salariés des banques prennent conscience de la fin d’une époque
LE MONDE | 20.09.08 © Un trader français à Londres : “J’ai dû perdre environ deux millions de dollars”
LE MONDE | 20.09.08 © “On nous a dit : l’activité s’arrête, débouclez vos positions, préparez vos CV, et ciao bye!”
LE MONDE | 16.09.08 © Le désarroi des prodiges des marchés
LE MONDE | 01.10.08 ©

Libération

Le Medef va demander la suppression des parachutes dorés

Réformer les parachutes dorés, chiche…

A Paris, les employés de Lehman Brothers «surpris» et mécontents

Un vendredi soir au pub avec les salariés de Lehman Brothers


Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par benj
posté le 29 septembre à 18:21
Signaler un abus

ha ha, l'auteur de cet article ne sait visiblement pas de quoi il parle. La "théorie des jeux" n'a de ludique que son appellation... C'est une théorie mathématique qui a pour but de décrire les choix d'intervenants lorsqu'ils sont placés dans des situations où leurs intérêts divergent. De plus, aucune banque n'utilise des modèles basés sur théorie des jeux. Avant d'affirmer de telles hérésies, vérifiez vos sources! Cet article est truffé de clichés bas de gamme et d'effets rhétoriques basés sur de fausses vérités. Je passe les fautes d'orthographe, n'étant pas le mieux placé pour critiquer. (70 000 euros par mois -> réveillez-vous)