Concert mardi 30 septembre à Pleyel. Au programme : L'Orchestre des Champs-Elysées, sous la direction de Philippe Herreweghe, interprète la Symphonie N°94 en sol majeur "La Surprise" et le Concerto pour violoncelle en ut majeur de Joseph Haydn (Jean-Guihen Queyras au violoncelle) ainsi que la symphonie N°3 en mi bémol majeur "Héroïque" de Ludwig van Beethoven.

Vient ensuite ce chef d'oeuvre qu'est le concerto en ut pour violoncelle avec un soliste (Jean

Après l'entracte, Philippe Herreweghe emmène son orchestre dans une belle aventure à savoir la 3ème symphonie de Beethoven. Contrairement à Jos van Immerseel qui dans son intégrale récente avait pris des options discutables (notamment un rééquilibrage un peu arbitraire des vents par rapport aux cordes - cf. note du 10 mai 2008), ce sont bien les cordes qui dominent et fixent le tempo avec une énergie impressionnante du début à la fin. Comme pour celle de Haydn citée précédemment, les différents motifs de cette incroyable symphonie sont révélés avec vivacité, et, encore, une transparence et une netteté exquises. Philippe Herreweghe nous met bien en évidence les audaces ryhtmiques et harmoniques de cette symphonie.
Très beau concert qui confirme le registre incroyable dans lequel le chef flamand est capable d'évoluer, de Roland de Lassus à Bruckner, en passant par les cantates de JS Bach et, justement Haydn et Beethoven. Impressionnant.
Dernier petit détail : j'étais à l'orchestre, assez près de la scène (B118). L'acoustique incroyable de cette nouvelle salle Pleyel m'a permis de savourer note par note la sonorité chatoyante de l'orchestre et, surtout, celle du superbe violoncelle de Jean-Gihen Queyra, surtout sur un bis consacré à la poignante Sarabande de la 2ème suite pour violoncelle de JS Bach.
