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Un kilo de pommes doit-il être taxé comme une pâte à tartiner ?

Par Opapilles

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Durant le grenelle de l'environnement, il avait été étudié la possibilité d'une détaxation complète des fruits et légumes. Cette semaine, un rapport proposerait d'assujettir les produits de grignotage au taux normal de TVA de 19,6% au lieu au taux réduit de 5,5% et les fruits et légumes, à un taux de TVA de 2% au lieu de 5,5% actuellement applicable. Le texte est présenté à la commission compétente de l'Assemblée. Un état membre de l'Union Européenne ne peut modifier, au nom de la concurrence, ses taux de TVA. Mais il existe déjà des taux «super réduits», en dessous de 5%, dans de nombreux pays de l'Union. Une TVA à 2% sur les fruits et légumes est donc envisageable. Le gouvernement doit pour cela obtenir une dérogation par l'adoption, à l'unanimité, d'une directive communautaire.

Ce rapport suggère aussi de favoriser la distribution gratuite de fruits et légumes de saison dans les écoles et les entreprises et d'étudier l'extension de l'utilisation des chèques restaurant pour l'achat de fruits et légumes.

Pour en savoir plus, lire l'article du Point : Plus de taxe sur la malbouffe et ristourne sur les fruits et légumes

) distincte tandis que la Roumanie, dans un élan de patriotisme, leur promettait des bourses d’études aux dépens du gouvernement roumain, à condition de faire prévaloir leur origine valaque. Jugé aux limites de l’ingérence par Tiranë, ce projet a du être vite abandonné. Malgré cela, ce qui leur fait cruellement défaut est justement cette identité : tandis qu’une partie d’entre eux se définissent comme des Albanais, ayant des références aroumaines, l’autre partie se départage entre les Aroumains pro-Grecs et les Aroumains pro-Roumains, la différence venant principalement du fait qu’ils auraient choisi la voisine Grèce pour travailler ou la lointaine Roumanie comme lieu d’études pour leurs enfants. La minorité la plus ignorée et la plus disparate est sans doute celle des Roms. Elle vit sur le sol albanais depuis des siècles, les premiers témoignages remontant au XVème siècle. Connus sous différents noms locaux, souvent péjoratifs (gabel, magjyp, arixhi, kurbat, katal ou qifto), elle est installée dans la périphérie des villes de Tiranë, Durrës, Elbasan, Gjirokastër ou Korçë, souvent
dans des quartiers à part, ainsi que dans plusieurs villages de la plaine de Myzeqe, près de Fier, ou de Berat. Les Roms se regroupent au sein de quatre tribus principales : les Meckari, Kabuzi, Kurtofi et Cergari, (note 8) sous le nom de cette dernière s’identifiant en effet deux tribus différentes : les “Shkodrans” et les “Besaqe Roma”. Sur le territoire albanais vit autre groupement humain proche des Roms, les Jevgs, qui partage le même sort et le même traitement discriminatoire passif mais qui refuse de se confondre avec les premiers. Selon les spécialistes, il s’agit d’un groupement humain d’origine égyptienne, voire copte, venue dans les Balkans depuis les premiers siècles de notre ère. Il est difficile de chiffrer ces deux minorités, les estimations donnant une fourchette allant de 10.000 à 150.000 membres (note 9). Durant leur longue existence sur le sol albanais, les Roms ont généralement vécu dans une cohabitation assez pacifique avec le reste des groupes ethniques et n’ont pas connu des graves persécutions à cause de leur origine. Ils furent épargnés même durant les années de la Seconde Guerre mondiale, lorsque leurs semblables étaient traqués partout en Europe et ramenés de force dans les camps de concentrations nazis.

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