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Avant-première - « La très très grande entreprise » de Pierre Jolivet : l’éloge de la détermination

Par Sandra.m
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Hier soir, Blogbang et Pathé distribution organisaient une projection privée en avant-première de « La très très grande entreprise » de  Pierre Jolivet, dans les locaux de Pathé  avec, à l’issue de la projection, une passionnante rencontre avec le cinéaste.

Il est toujours difficile de ne pas être influencée après avoir entendu un cinéaste évoquer son film, comme ce fut le cas hier, avec enthousiasme, conviction, passion, et après avoir ainsi presque « revisionné » le film par le prisme de son regard aiguisé donc voilà : forcément j’ai été influencée mais après tout un film reste indissociable de l’aventure humaine qui l’a porté et contribue aussi à sa richesse, ses faiblesses parfois aussi.

J’en aurais presque oublié ce qui m’a dérangée au début du film : le caractère artificiel  (ou du moins qui m’a semblé comme tel, même si, c’est vrai, l’essentiel ne réside pas là) des liens qui unissent au départ ces quatre personnages,  la célérité avec laquelle ces personnages décident d’agir ensemble et mettent leurs vies personnelles extérieures à leur « mission » de côté (hors champ tout au long du film) pour partir à l’attaque de Naterris, mais j’évoque là Naterris, vous devez vous demander ce dont il s’agit.

Naterris est une très très grande multinationale d'agro-chimie (comme son nom ne l’indique pas, sorte de mélange entre Nature et Terre qui, comme l’a souligné Pierre Jolivet, à l’image de toutes les industries polluantes, porte un nom censé évoquer la nature et l’écologie…), 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires. De l'autre, Zaccharias (Roschdy Zem), Mélanie (Marie Gillain), Denis (Jean-Paul Rouve) et Kevin (Adrien Jolivet), ostréiculteur, aide-comptable, restaurateur, ouvrier... Au milieu : un étang pollué par Naterris, dont ces derniers sont riverains. Après deux ans d'une âpre procédure, Naterris est condamnée à leur verser une indemnité ridicule, à eux qui ont tout perdu. A l'inverse des autres plaignants prêts à accepter ce maigre pourboire, ces quatre-là décident de faire appel pour que justice leur soit " vraiment " rendue. Mais pour faire appel, ils n'ont que trente jours et doivent impérativement découvrir un élément nouveau au siège de Naterris, dont l'imposant gratte-ciel domine le parvis de la Défense. Mélanie, Zaccharias, Kevin et Denis décident donc de monter à Paris. Leur mission n'est pas impossible mais s'annonce... très, très difficile !

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Dominique Jeanneret

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Pierre Jolivet revient à un genre qui lui a réussi, celui de la comédie sociale (comme dans « Ma petite entreprise » dans lequel il faisait déjà l’éloge de la solidarité et dans lequel jouait déjà Roshdy Zem) sur fond de mondialisation dévorante (il ne pouvait pas mieux tomber dans le contexte actuel de crise économique dont on nous rebat les oreilles…) et de scandale écologique (il connaît bien le sujet : notamment aux côtés de son frère Marc Jolivet, Pierre Jolivet a mené de nombreux combats écologistes ). Mais  ce qui fait la force de ce film et fait donc d’autant mieux passer le discours qui le sous-tend c’est le capital sympathie de ses personnages Zak, Kevin, Mélanie, Denis auxquels chacun peut s’identifier et au combat desquels chacun peut s’identifier : celui de David contre Goliath, de citoyens ordinaires contre une entreprise tentaculaire et impersonnelle.

C’est pour le spectateur jubilatoire de les voir réaliser cette mission impossible avec pour seuls gadgets leurs cellules grises, et surtout leur détermination. C’est là le message du film d’ailleurs martelé par le cinéaste lors de la conversation qui a suivi la projection : mieux vaut se battre que de se laisser faire et avec de la détermination et aussi faibles que soient a priori nos moyens d’action on peut arriver à tout ou presque, y compris s’attaquer à une multinationale prétendument intouchable. Le discours est idéaliste à l’image de ces personnages pour qui l’enjeu de financier devient moral.

L’autre force du film, c’est que plutôt que de faire un drame de ce sujet qui aurait pu s’y prêter Pierre Jolivet en a fait une comédie dont le comique réside principalement dans le caractère de ses personnages, les principaux et les autres croqués avec sensibilité, un regard incisif parfois doucement cruel concernant les personnages secondaires comme celui du vigile aux neurones aux abonnés absents (un pléonasme ? Selon Pierre Jolivet en tout cas…) qui regarde ou plutôt tente de regarder « Mélodie en sous-sol », visiblement un peu lent à son goût.

Pierre Jolivet a expliqué avoir choisi la comédie pour que les personnes dont il parle et auxquelles il souhaite s’adresser puissent voir le film, contrairement à « Fred » par exemple, un film encensé par la critique mais qui parlait du chômage et a finalement été très peu vu par les chômeurs.

Reste à savoir si dans un contexte de crise le public aura envie de voir un film dont le sujet le ramène à sa réalité. Pour le convaincre, je pourrais ajouter que la forme, le caractère à la fois touchant, presque burlesque, de ses personnages l’en distraira aussi, tout en portant un message citoyen, engagé. L’intention est louable alors que la plupart des comédies s’évertuent à nier toute réalité et à n’avoir pour objectif que de vider le cerveau de ceux qui les regardent.

Le discours qui aurait par ailleurs pu  être simpliste se révèle plus malin : il n’oublie pas de spécifier que ces sociétés créent des emplois et investissent, créent parfois aussi des fondations, dont l’objectif n’est bien évidemment pas purement altruiste.

Il faut évoquer évidemment les acteurs, en particulier les quatre acteurs principaux au premier rang desquels Roschdy Zem dont c’est ici la quatrième collaboration avec Pierre Jolivet et qui, une nouvelle fois, impose son personnage avec une évidence déconcertante, en force et sensibilité. Jean-Paul Rouve qui, de film en film, prouve la diversité de son jeu, en fait juste ce qu’il faut, ni trop ni pas assez, pour être crédible dans son rôle de cuisinier homosexuel, Marie Gillain est juste et touchante et Adrien Jolivet confirme son talent prometteur. Le rythme, notre empathie et même notre sympathie pour ces personnages leur doit beaucoup (sachant qu’eux-mêmes ont parfois enrichi leurs personnages de ces gestes, manies qui les rend drôles et touchants et qui agrémentent le scénario).

Une « très très grande entreprise » à l’assaut de laquelle je vous engage à partir ! Dans cette période de morosité et pessimisme collectifs (du moins  médiatiquement proclamée telle) ce film nous emporte dans son tourbillon de détermination et de dynamisme salutaires avec une sincérité touchante qui ne peut qu’emporter l’adhésion malgré quelques raccourcis et caricatures inéluctables pour que la mécanique de la comédie fonctionne !

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Lors de la conversation, intimiste et très intéressante, qui a suivi la projection et dont je vous ai déjà révélé quelques bribes ci-dessus, l’intérêt et la curiosité de Pierre Jolivet pour ses interlocuteurs blogueurs semblait sincère (il a d’ailleurs lui-même avoué être accro à internet et ne pouvoir se coucher sans y jeter un œil) , il a d’ailleurs lui-même posé des questions. Il a par ailleurs révélé que dans le dénouement initialement écrit ( je ne vous raconterai évidemment pas celui qui s’y substitue et que vous verrez) l’usine Naterris devait être détruite  et Michael Moore devait interviewer nos quatre protagonistes, ce qui n’a pu se faire pour des raisons budgétaires. Si comme moi vous trouvez la scène dans laquelle Mélanie (Marie Gillain) donne un billet de 200 euros peu crédible et l’infiltration de ces quatre citoyens ordinaires peu plausible sachez que cela s’inspire d’éléments véridiques et de différents témoignages de personnes travaillant dans des multinationales similaires.  Pierre Jolivet a également fait part de son désir d’aller de plus en plus vers la comédie, ce qui n’empêche pas les sujets graves et profonds comme c’est le cas dans cette « très très grande entreprise ». La conversation se serait sans doute prolongée s’il n’avait fallu libérer la salle. Toutes les bonnes choses ont une fin…en attendant le prochain événement « in the mood for cinema »…

Remarques :

- Le footballeur Vikash Dhoraso fait une apparition... remarquée

-La musique est signée Manu Katché  (batteur et pianiste qui a notamment travaillé avec Sting et Peter Gabriel)

-Pierre Jolivet était membre du jury du 34ème Festival du Cinéma de Deauville.

-Sortie en salles en France : le 5 novembre 2008

Merci à Blogbang et Pathé distribution pour l’accueil et à Pierre Jolivet pour sa curiosité et son enthousiasme.

Lien, la page de Pathé distribution consacrée au film : http://www.pathedistribution.com/accueil/filmavenir.php?IDFilm=1727

FILMOGRAPHIE DE PIERRE JOLIVET

-En tant qu’acteur : 

 Zim and co. (2005), de Pierre Jolivet

Mon idole (2002), de Guillaume Canet

 Ma petite entreprise (1999), de Pierre Jolivet

 Amour et confusions (1997), de Patrick Braoudé

 A l'heure où les grands fauves vont boire (1993), de Pierre Jolivet

 Le Complexe du Kangourou (1986), de Pierre Jolivet

 Le Dernier combat (1983), de Luc Besson

 L'Avant dernier (1981), de Luc Besson

 Salut, j'arrive (1981), de Gérard Poteau

 Alors... heureux ? (1980), de Claude Barrois

 Le Désert de Pigalle (1958), de Leo Joannon

 -En tant que réalisateur :

 La Très très grande entreprise (2008)

 Je crois que je l'aime (2007)

 Zim and co. (2005)

 Filles Uniques (2003)

 Le Frère du guerrier (2002)

 Ma petite entreprise (1999)

 En plein cœur (1998)

 Fred (1997)

 A l'heure où les grands fauves vont boire (1993)

 Simple mortel (1991)

 Force majeure (1989)

 Le Complexe du Kangourou (1986)

 Strictement personnel (1985)

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