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Une lecture de Carlo Bordini à Paris, le 3 octobre 2008

Par Florence Trocmé

Bordini_portrait Hier soir, au centre culturel italien, rue des Prêtres Saint Séverin (le centre culturel italien est totalement indépendant et se subventionne via les cours et conférences qu’il organise régulièrement), une très belle rencontre avec l’écrivain italien Carlo Bordini.

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Une double parution attire l’attention sur le poète italien qu’Olivier Favier s’attache à faire découvrir (ce qui semble une urgente nécessité !) : un dossier "hors-cadre" dans la revue Siècle 21 qui propose une trentaine de pages de textes en prose de Carlo Bordini et des poèmes dans la revue Décharge, dans le contexte d’un autre dossier, consacré à trois poètes italiens, qu’Olivier
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Favier rapproche sous le terme de « poésie narrative » : Carlo Bordini donc, ainsi que Mauro Fabi et Andrea Di Consoli. On peut aussi rappeler que l’excellent éditeur Alidades a fait paraître il n’ya a pas si longtemps le poème Polvere, Poussière, de Carlo Bordini.

Après un chaleureux accueil d’Antonio Francica qui dirige le centre culturel italien, Jean Guiloineau directeur de Siècle 21 présente la revue et introduit le dossier. Puis un dialogue s’établit entre Olivier Favier, le

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traducteur de Carlo Bordini, le poète lui-même et la salle, Olivier faisant la traduction simultanée (mais C. Bordini comprend bien le français et le parle un peu).

Ensuite, lecture d’un des textes parus dans Siècle 21, l’impressionnant « Zone Grise » où Carlo Bordini évoque les années 60 et 70 en Italie, texte

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extrait et traduit  de Renault 4, scrittori a Roma prima della morte di Moro (2007). Seront lus également des poèmes donnés dans la revue Décharge, un de Andrea di Consoli, l’autre de Carlo Bordini. Puis Carlo Bordini lira lui-même un extrait de Polvere, dont Oliver Favier lire ensuite la traduction.

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Une thématique extrêmement riche donc qui débouchera sur une discussion sur la poésie italienne, la place de Dante (dont Bordini dit qu’il ne joue aucun rôle dans la poésie récente en Italie sauf chez Pasolini, et il en profite pour dire que, contrairement à beaucoup de ses collègues italiens, il pense que Pasolini est un grand poète), la politique mais aussi la poésie française, que Carlo Bordini connaît très bien et suit très attentivement (c’est un lecteur de Poezibao !) et il aura des mots magnifiques concernant Apollinaire.

Carlo Bordini sera encore présent ce soir, samedi 4 octobre à la Librairie Equipages, 61 rue de Bagnolet, 75020 Paris. Je ne saurais trop conseiller de se précipiter à cette dernière d’une série de trois lectures parisiennes.

Photos ©florence trocmé (toutes agrandissables par clic sur la photo), de haut en bas Carlo Bordini ; les dernières parutions en français ; le cadre de la lecture avec de gauche à droite, Jean Guiloineau, Olivier Favier, Carlo Bordini et le directeur du Centre Culturel italien, Antonio Francica ; Olivier Favier ; Olivier Favier et Carlo Bordini et un dernier portrait de Carlo Bordini


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