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Pensées pour Ghardaïa

Publié le 06 octobre 2008 par A360
Pensées pour Ghardaïa

Pensées pour Ghardaïa meurtrie par dame nature. Loin de ces actualités catastrophiques, je vous laisse découvrir deux livres et deux auteurs qui figurent dans la rangée "toujours accessible" de ma bibliothèque saharienne:

Le M'Zab, une leçon d'architecture
par André Ravéreau
photographies de Manuelle Roche
préface d'Hassan Fathy

Quatrième de couverture:

Pourchassés pour hérésie et réfugiés dans une région ingrate du Sahara, les Ibadites bâtirent au XIe siècle cinq petites cités d'une rare beauté. Cette architecture sans architecte a inspiré à André Ravéreau une philosophie de la ville : partir des besoins élémentaires de l'homme, étudier les matériaux locaux, le climat, construire sans ornements, dans la plus stricte logique.
Son livre nous entraîne des maisons du M'Zab - admirables et inventives - aux temples grecs, de Ledoux à Gaudi, des cathédrales aux HLM. Pour recueillir et transmettre l'enseignement offert par une architecture toute de confort véritable, de tradition et de lumière.

Actes Sud 2003

et

Le M'zab, cités millénaires du Sahara
par Manuelle Roche
préface de Mouloud Mammeri

Quatrième de couverture:

Sous un ciel de feu, dans une vallée aride du Sahara algérien, le M'Zab, une architecture toute d'harmonie et de sobriété, a séduit les architectes modernes, en particulier Le Corbusier.

Cinq villes à l'échelle de l'homme, construites successivement en l'espace de cinquante années, il y a dix siècles, par les Ibadites rostémides rescapés des ruines d'Isedraten la Glorieuse. Ces Ibadites (ou Mozabites, du nom de la vallée du M'Zab), maîtres cependant de tous les raffinements de l'art islamique de l'époque, élevèrent leurs nouvelles villes avec une volonté évidente de simplicité. Ils atteignirent ainsi l'essence même de la beauté.

À El Atteuf (le Tournant), Bou-Noura (la Lumineuse), Beni-Izguen (la Ville Sainte), Melika (la Reine) et Ghardaia, les murs ne sont pas tirés au cordeau, mais ils vivent, et, sur l'enduit de plâtre, la trace des doigts ou des outils de l'artisan maçon accroche la lumière et la fait jouer différemment selon les heures du jour.

Dans les ruelles étroites et fraîches, hommes et femmes circulent, silencieux et sereins. La nuit, sur les terrasses, on est envahi d'un sentiment de sécurité et de plénitude: le temps s'est arrêté et tout est en ordre immuablement. À la lecture de ce livre et à la contemplation de ses images, on se surprend à éprouver cette plénitude, cet accord parfait avec le moi profond, qui est peut-être la véritable forme du bonheur.

Ed Etudes et Communication, 2003

Découvrir Ghardaïa sur le site du Patrimoine Mondial de l'UNESCO +++


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