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Le dernier livre de Nicolas Vanier

Par Cafatica

Le dernier livre de Nicolas Vanier


Ca y est, le dernier livre de Nicolas Vanier est sorti ! Les "fans"  n'ont sans doute pas manqué cette sortie. Ce livre est intitulé "Loup". Résumé :

Attendri par le spectacle d'une louve jouant avec ses louveteaux, Serguei sait qu'il transgresse les lois millénaires de son peuple nomade. Il a en face de lui des loups, les égorgeurs de rennes, les ennemis héréditaires. Il est tenu par son rôle de futur chef de clan de les abattre tous, sans état d'âme. Mais, dans l'insouciance de ses dix-sept ans, Serguei se dit qu'il aura tout le temps de le faire plus tard. Pas un instant, il ne pense que sa vie est en train de basculer.
Le jeune Evène vient d'entrer dans le cercle des loups.
A cause de cette trahison, Serguei est renié par son père et banni de son clan. Il doit désormais survivre seul dans le désert glacé de la Sibérie. Mais quand des hommes sans scrupules, venus de cet Ouest tout-puissant, débarquent et menacent la survie des siens, le jeune homme n'a plus qu'une idée en tête : sauver coûte que coûte sa tribu et la femme qu'il aime. Seul contre ces pirates des temps modernes, Serguei réussira-t-il à empêcher la disparition de son peuple ?
Une aventure extraordinaire au coeur du Grand Nord sibérien, entre un monde ancestral régi par les lois de la nature et la modernité, qui menace de tout balayer.

Le film adapté de ce livre sortira en décembre 2009, soit dans une longue année. Affaire à suivre, donc. Pour patienter, on peut se rendre sur le site du film :
www.loup-lefilm.com . Tant qu'on parle des films de Nicolas Vanier, je vous conseille vivement "Le dernier Trappeur".
Nicolas Vanier a par ailleurs un site internet :
www.nicolasvanier.com. Allez y jeter un oeil,c'est vraiment très intéressant,  on y découvre tout ce que fait Nicolas Vanier, et bien sûr le message qu'il veut transmettre au plus grand nombre : il est urgent de changer notre rapport à la nature, de changer notre comportement suicidaire de gaspillage et de pillage, qui entraîne inévitablement l'épuisement des ressources et des espèces. Sur ce site, Nicolas Vanier se décrit notamment comme un "témoin de la nature" :

Le dernier livre de Nicolas Vanier
Témoin de la nature.

Je ne suis ni un scientifique, ni un homme politique, je suis un témoin, une sorte d'ambassadeur de la nature. Je prétends bien connaître le Grand Nord où pendant trente ans j'ai traversé toutes les parties les plus sauvages de ces fantastiques mais fragiles pays d'en haut. Malheureusement, ce que j'ai vu ces dernières années m'inquiète et m'attriste, et j'ai décidé de le dire.
En voici quelques exemples :
L'eau

L'eau est partout. Pourtant en Sibérie, très peu de villages sont équipés d'un système d'eau courante. En plein hiver, on aperçoit de vieilles femmes courbées par les ans, allant vers le fleuve avec deux seaux portés à chaque extrémité d'une perche de bois passée sur le dos.

Le trou d'eau fait dans le fleuve gelé est recouvert d'une peau de renne ou de cheval, voire de quelques couvertures. Malgré cette protection, chaque matin, au moyen d'un pic en acier, il faut pourtant casser la glace qui s'est reformée durant la nuit. Puis, une fois que les seaux ont été remplis, il faut remonter la berge verglacée dans laquelle des marches sont taillées, traverser le village jusqu'à la cabane ou l'eau est précieusement gardée près du poêle. Dès lors, comment imaginer que celle-ci soit gaspillée comme nous le faisons tous, chez nous, alors qu'il suffit de tourner un robinet pour recevoir eau chaude ou froide, en quantité.

La plupart des villages de Sibérie sont installés au bord des rivières, des fleuves ou des lacs. Pourtant, la plupart d'entre eux ne disposent pas de l'eau courante car le froid intense qui règne en hiver nécessite l'installation d'infrastructures très coûteuses. Été comme hiver, l'eau est apportée chaque jour jusqu'à la maison. On pourrait croire que la tâche est plus aisée en été qu'en hiver. Il n'en est rien, car en été l'eau croupit et ne se garde pas. En hiver, le froid conserve l'eau sous forme de blocs de glace que l'on peut stocker dehors en gros blocs de dix kilos . On les rentre pour les faire fondre au fur et à mesure de la consommation. Quoi qu'il en soit, l'eau est précieuse car chaque litre a été porté, chaque kilo de cette glace a été scié, transporté. Les Sibériens l'économisent et en utilisent dix fois moins que nous, alors qu'ils vivent souvent au bord de grands fleuves ou de lacs  qui représentent d'énormes réservoirs d'eau.
Le triste sort des caribous de montagnes

Dans les montagnes Sayan, il existe des petites hardes de caribous qui vivent dans les hauts alpages, se nourrissant du lichen qui pousse en altitude. Depuis quelques années, les scientifiques ont mesuré que la surface de ces prairies de lichen avait tendance à se réduire ou à disparaître de certains endroits. Le lichen est remplacé par des plantes herbacées qui sont mieux acclimatées au climat de plus en plus doux. Le problème est grave pour tous les animaux qui dépendent de cet écosystème spécifique, parce qu'ils ne peuvent faire comme leur cousin nordique qui migre vers le nord . Les caribous de
montagnes ne peuvent franchir les quelques milliers de kilomètres qui les séparent de la toundra et ils ne peuvent monter plus haut que le sommet des montagnes ! Ils sont donc condamnés à disparaître, et avec eux de nombreuses espèces dépendant directement de cet écosystème spécifique.
Gaspillage
C'est l'un des problèmes majeurs de notre époque. Nous consommons outrageusement, pillant la plupart des réserves de notre pauvre petite planète. Un groupe de scientifiques a calculé qu'il nous faudrait deux terres pour faire face à la demande, ce qui constitue le double de ce que la planète peut fournir. Il en est ainsi du bois, des poissons, de la plupart des matières premières. Nous consommons immodérément, jetons, brûlons sans recycler tout ce qui pourrait l'être. Nous le faisons la plupart du temps parce que nous avons perdu le contact avec la nature. Quand nous mangeons de la viande, nous avons oublié qu'il a fallu, pour cela, qu'un animal meurre.

Dans un restaurant de Whitehorse, dans le Yukon, l'un de mes amis, trappeur, avait été horrifié de voir la quantité de poisson et de viande que les gens laissaient dans leurs assiettes. Toute cette précieuse nourriture gaspillée, jetée avec un irrespect total pour l'animal. Ce trappeur m'avait dit : « Tu vois, un Indien ou un trappeur est incapable de faire ça ! Parce que nous, nous sommes obligés de tuer nous-mêmes pour manger. L'homme, dit civilisé, a perdu toutes ces notions propres à nos cultures parce qu'il est totalement coupé de la nature. Les enfants du 21ème siècle pense que la viande et le poisson sont fabriqués en usine ! »

Le dernier livre de Nicolas Vanier

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LES COMMENTAIRES (2)

Par vally
posté le 03 octobre à 20:45
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bonjour monsieur vannier j ai un rêve te mon rêve est de vous rencontrez .je vous admire et je suis passé plusieurs fois a votre camp .j ai 6 malamutes .et j aimerais beaucoup partir un jour a la montagne et faire du traineau .je sais que vous préparez votre prochaine grande aventure .je vous souhaite de continuer pour nous tous et merci pour ce que vous faites .une admiratrice .vally .

Par indienne
posté le 22 septembre à 14:59
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je suis en train de lire loup et j'ai aussi lue menaces glacées et l'odysée blanche,merci(je suis actuellement dans le platre,impossible de marcher) alors je voyage par vos livres,je regarde aussi les documentaires sur les inuits sur arte,je suis artiste( graveur) la beauté et la préciosité de notre terre m'importe,très toucée par le message que vous faite passé,vivement le film que je verrais avec mon ami paysagiste et mon fils amoureux de la nature aussi

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