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On s'y fera

Publié le 08 octobre 2008 par Pralinerie @Pralinerie

Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous mais je suis peu satisfaite par ce que je lis actuellement, mauvaise passe il faut croire. Le livre de Zoyâ Pirzâd envoyé par le Livre de poche, que je remercie, n'échappe pas à cette fatalité.
Nous découvrons Arezou au début d'une journée de travail. Elle gère une agence immobilière qu'elle tient de son père. En outre, elle s'occupe de sa maman et de sa fille, une ado limite supportable. Bon, en réalité, la grand mère et la petite fille sont tout à fait exécrables dans leurs caprices. Heureusement, son amie et collègue Shirine l'aide à voir les choses du bon coté depuis qu'Arezou a quitté Hamid, un mari très attentif, ouvert, libéral... avec les femmes en général mais pas avec son épouse.
Difficile de trouver un réel fil narratif à cette histoire sinon qu'Arezou va rencontrer un homme et éprouver des difficultés à annoncer qu'elle souhaite se remarier. Autour de cela, il y a des diners et des virées entre copines, des disputes familiales, un blog d'enfant de divorcés, des maisons à visiter, des amis à aider ou à soigner... et encore des diners. J'ai l'impression qu'on mange tout le temps dans ce livre. C'est peut être ce qui reflète le plus l'Orient là dedans : les noms de sucreries et de plats qui font saliver. Parce que cette histoire se déroule en Iran ! On peut le deviner aux noms, à certaines remarques sur les femmes mais surtout à la façon dont j'ai pu me lécher les babines ! Sinon, c'est un peu l'histoire de beaucoup de femmes, partout : travailler, accorder du temps à sa famille et à ses amis, tenir (plus ou moins ici) une maison, et se garder un peu de temps pour les découvertes, pour soi, pour l'amour.
Ce que je reproche à ce livre, c'est son coté décousu, un peu ennuyeux, un peu superficiel. On ne va jamais au fond d'une situation, d'un personnage. Et ce qui raccroche le lecteur à la narration est vraiment minime : Arezou va-t-elle assumer ses choix ? Fait-elle une erreur ?
Pas d'enchantement pour moi, Tamara est aussi sceptique.

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