Bonjour à tous !
L’été est une période propice aux diverses fêtes nationales qui s’accompagnent conjointement de la sortie au cinéma de gros blockbusters à visée divertissante histoire de ne pas se prendre la tête, après tout c’est les vacances. Voilà comment résumer un peu la ligne directrice du marketing de la sortie de ce quatrième opus des « Die hard », sorti le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine (Le fameux « Independance day », souvenez vous d’ailleurs le film éponyme était sorti… un 4 juillet. Il n’y a pas de hasard). Présentation.

Synopsis : Pour sa quatrième aventure, l'inspecteur John McClane se trouve confronté à un nouveau genre de terrorisme. Le réseau informatique national qui contrôle absolument toutes les communications, les transports et l'énergie des Etats-Unis, est détruit de façon systématique, plongeant le pays dans le chaos. Le cerveau qui est derrière le complot a tout calculé à la perfection. Ou presque... Il n'avait pas prévu McClane, un flic de la vieille école qui connait deux ou trois trucs efficaces pour déjouer les attaques terroristes.

Action et humour sont les deux composants principaux de ce nouveau volet des aventures de John McClane qui a décidément la mauvaise habitude de se trouver « au mauvais endroit, au mauvais moment » comme nous l’indiquait déjà l’affiche du film. Ce sont par ailleurs ces deux composants qui ont rendu la saga culte ainsi que la présence de Bruce Willis, qui ici retrouve le feu qui l’animait auparavant et opère un retour flamboyant à l’écran. Il a peut-être vieilli mais cela ne nuit en aucun cas au personnage, bien au contraire. Ce que les scénaristes se sont bien chargés de prendre en compte confrontant les méthodes cybernétiques et pointues des terroristes face à la manière « old school » de McClane.

Le film bénéficie d’un très bon rythme et est très spectaculaire. Cet opus brille d’ailleurs par son énergie. Les 2h20 de spectacle soutenu nous tiennent en haleine jusqu’à un final en apothéose qui reste une des scènes d’actions les plus impressionnantes (mais aussi les moins « réalistes») qu’il m’ait été donné de voir jusqu’alors. Si l’on met de côté le caractère parfois un peu tordu des faits présentés (détruire un hélicoptère avec une voiture par un « tir » extrêmement précis) le scénario tient bien la route et reprend en droite ligne les obsessions américaines que l’on pouvait retrouver lors des années 80, période Reaganienne où était sorti « Piège de cristal ».

Ici l’on tente de renouer avec ses grands thèmes : crainte des Etats-Unis d’une attaque sur leur propre territoire, ici une attaque « virtuelle » qui ramène le pays à l’ « âge de pierre » et qui pousse donc à un retour aux sources du héros, retour aux bonnes vieilles méthodes dont McClane est familier ce qui préfigure son succès final (ce n’est pas vraiment une surprise). La figure paternelle de l’homme viril et guerrier mais aussi père, qui (ré)apprend à le devenir pour de bon est une autre caractéristique de la période Reaganienne que l’on retrouve ici à l’écran.

