Sunday Classic : Beastie Boys

Mike D (Michael Diamond), MCA (Adam Yauch) et Adrock (Adam Horovitz) aka The Beastie Boys sont trois gars originaires de Brooklyn, New York. A leurs débuts, ils se revendiquent de la mouvance punk hardcore (!) mais virent rapidement au hip-hop et sortent en 1986 Licensed to Ill sur le mythique label Def Jam…

L’album est le premier album de hip-hop à être numéro 1 aux USA mais c’est aussi un des premiers albums de rap américain fait par des blancs, qui plus est issus de la moyenne bourgeoisie new-yorkaise. Ce qui à l’époque de Public Enemy et NWA, c’est-à-dire du rap contestataire et anti-blanc (si, si, un peu quand même) est assez révolutionnaire.

Ce qui compte c’est qu’ils vont se révéler être au fil de leurs albums les ambassadeurs d’un autre hip-hop et qu’ils n’ont jamais cessé de le faire avancer avec des démarches musicales rafraîchissantes et innovantes.

Par ailleurs véritables musiciens (voir l’album The Inside from way out sorti en 1996 qui regroupait tous leurs morceaux acoustiques depuis License to Ill (86) jusqu’à Ill Communication (94)), ils se sont entourés d’artistes uniques tels que Mix Master Mike ou Money Mark.

Encore actifs aujourd’hui, les Beastie Boys ont sortis l’année dernière un nouvel opus The mix-up mais une période qui compte encore beaucoup pour moi aujourd’hui est celle du titre So What’cha want qui apparait sur l’album Check your head, sorti en 1992..

So what, so what, so what’cha want
So what, so what, so what’cha want…