Magazine Cuisine

Quand par un midi d’été, une blogueuse m’a kidnappée…

Par Nolwenn
  • Quand par un midi d’été, une blogueuse m’a kidnappée…
  • Quand par un midi d’été, une blogueuse m’a kidnappée…

Il faut absolument que je vous raconte mon kidnapping ! Oui oui, j’ai été victime d’un kidnapping, un truc de fou, vraiment !

Début Août si je me souviens bien, Enflammee me lançait comme ça dans un mail “Ca te dirait un resto Jap’ ?“. Genre je peux refuser une telle invitation.

C’est à tort qu’elle pensait que j’avais testé tous les restaurants japonais de la ville rose. Pourquoi pas, alors que je (nous) suis une amoureuse de la cuisine japonaise ? Tout simplement parce que lorsque l’on a deux enfants, que l’on se trimballe joyeusement une poussette double, les possibilités se voient énormément limitées. Alors là, les filles étant en vacances pour une semaine, autant en profiter (oui oui je suis une mère indigne).

Dans un autre mail, elle me conseille juste de sortir mes plus belles chaussettes du tiroir, car c’est un resto dans lequel il faut se déchausser… Hmmm mystère mystère, quel est ce restaurant ?!

J’embarque Cheridoo dans l’aventure, et Enflammee kidnappe son homme par la même occasion, tant qu’à faire !

Le jour J, grosse frayeur. Je reçois un texto disant “je crois bien que c’est fermé.” Mince zut crotte de biquette! Nous la retrouvons tout de même à une terrasse où elle était avec son cher et tendre en nous attendant; ils finissent leurs verres (nous ne sommes pas des sauvages tout de même !). Finalement, c’est bien ouvert, Enflammee était juste passée devant trop tôt. Ouf *s’essuie le front d’un geste ample*, le déjeuner est sauf.

Nous poussons la grille, allons au bout du couloir… et descendons, une marche, deux marches, trois marches… toujours plus bas. Mais où nous emmène-t-elle, dans une cave glauque pour nous séquestrer ? Aaaaaah de la lumière ! Nous arrivons finalement dans une pièce divisée en deux “salles”, l’une a plusieurs petites tables, l’autres une grande table. En bas des escaliers, nous nous déchaussons.

Une jeune femme toute frêle nous accueille avec son magnifique accent japonais et sa voix fluette, et nous invite à nous assoir, illuminant la pièce de son sourire.

Nous nous installons donc… Le restaurant a un menu unique, qui change apparemment tous les mois. Nous avons entrée + plat + thé vert à volonté pour 7€50. Autant dire que ce n’est pas cher payé ! Quand nous y sommes allés, c’était okako donburi: une garniture à base d’oeuf et de poulet sur un lit de riz (rappelez-vous, je vous en ai proposé une recette variante là *click*), avec en entrée une soupe claire avec des somen (fines nouilles de blé) et… de l’umeboshi.

Regardez comme, sans le vouloir, Enflammee et moi étions asorties. Devinez donc quel pied est à qui mouahahah !

La salle commence à se remplir petit à petit… La serveuse nous sert une première fois du thé puis nous apporte nos soupes.

Hmm cela sent délicieusement bon… Je me demande quel goût la prune salée va apporter au plat, je la garde pour la fin. Je me dis qu’heureusement on peut faire “sluuuuuuuurp” (discrètement quand même, cela va sans dire) en avalant les nouilles, parce que ça glisse des baguettes et de la bouche. C’est divin, vraiment. Les parfums de sauce soja, de dashi sont subtils, la douceur des nouilles et du wakame puis l’acidité salée de la prune qui fait exploser le tout: wow ! Sans oublier les champignons parfumés et les graines de sésame blong. Ca a un goût de trop peu…

Nous papotons papotons, encore et encore, mais n’oublions pas de déguster pour autant. Le temps passe, nous regardons notre montre car mon mari bossait et n’avait donc pas un temps infini devant lui.

Vient donc l’oyako-don, saupoudré d’un peu de piment: la garniture est très bonne, mais le riz est un peu sec à mon goût. Après quelques tasses de thé supplémentaires… et de longues tergiversions (tergiversations ?!), nous décidons de recommander deux menus: les messieurs mangeront le plat, et nous les soupes. 6 menus à nous 4 donc… Mon homme doit partir avant le dessert, il est déjà 14h30 !! Tant pis pour lui, car nous nous sommes régalés et fait plaisir: nous avons pris les trois desserts, que nous nous sommes partagés.

De gauche à droite: gâteau à la pâte d’azuki et daifuku à la pâte d’azuki, glace au matcha, puis mitarashi-dango.

Mon coup de coeur, qui m’a hanté jusqu’à encore maintenant… Je remercie vraiment cette jeune femme, qui a répondu gentiment à toutes mes questions culinaires (c’est ainsi que j’ai su de quoi étaient composé les dango et la sauce, et que j’ai ensuite pu chercher une recette). Les dango étaient accompagnés de crème de marron, ohlalala vraiment, c’était un plus ! Je ne connaissais pas du tout, maintenant c’est un de mes desserts préférés

:)

Alors franchement, merci Enflammee pour ce kidnapping !!!! Nous sommes finalement sortis du restaurant il était 15h30.

Pour info, voici les coordonnées du resto:

Okini
19 rue des Tourneurs
31 Toulouse

Ouvert du mardi au vendredi midi. Le vendredi soir. Et fait également salon de thé.

Quelques autres photos, pour le plaisir:


Articles connexes

  • Epi de maïs au beurre et à la sauce soja
  • Poulet au miso pour petite salade sans prise de tête
  • Riz au poulet et au tofu frit (abura-age)… Ôde à Mooshy mon rice cooker !
  • Tori karaage, bouchées frites de poulet mariné
  • Balade Gourmande à Paris #3: la cuisine japonaise grâce à Kioko

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Nolwenn 29 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine