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Pushing daisies : 2.02 Circus, circus

Publié le 17 octobre 2008 par Tao

Après un season premiere assez décevant car trop en ligne directe de la saison 1, ce deuxième épisode tente un peu de faire avancer la série tout en gardant les ingrédients ayant fait le bonheur de regarder Pushing daisies. J’emploie cette formule car je n’allais pas dire ” les ingrédients ayant fait le succès de la série ” car on ne peut pas parler d’un grand succès d’audience il faut le reconnaître.

Le secret du retour à la vie de Chuck est de plus en plus compromis, Vivian et Lilly devenant des clientes de plus en plus régulières du Pie Hole. Cela crée des situations assez cocasses où l’on voit Chuck plonger littéralement derrière le comptoir pour ne pas être vue par ses tantes. Des moments à la fois drôles et émouvants notamment quand Vivian plus seule que jamais vient au Pie hole pour chercher un peu de chaleur humaine en l’absence de sa sœur. Mais Chuck n’a finalement pas le choix et doit prendre ce risque car en l’absence d’Olive elle devient la serveuse officielle du petit établissement de tartes. On pourrait d’ailleurs se demander ce qu’en pensera Olive au moment où elle reviendra. Chuck lui ayant non seulement piqué son job mais aussi son appartement. Une nouvelle liberté appréciée par Chuck qui pour la première fois de sa vie vit par elle même. Mais un déménagement qui attriste ce pauvre Ned qui voir son amour de jeunesse s’éloigner le lui. Cela dit, on garde la fraîcheur et la naïveté de leur romance à l’image de la dernière scène où ils jouent à leur première rencontre sur le pas de la porte. J’ai trouvé cela absolument charmant avec les petits sourires en coins et les répliques écrites à la perfection. C’est dans ces moments là que l’on voit toute la magie de Pushing daisies.

La partie sur Olive chez les nonnes est toujours aussi amusante à suivre entre le dialogue récurent sur les prières, les jurons inappropriés et le mémorable cochon devenu le confident d’Olive portant le nom de Pigby en référence au chien de Ned, Digby. Maintenant il ne faudrait pas voir cette histoire durer trop longtemps. C’est amusant oui, mais ça risque vite de tourner en rond. Tiens peut être une enquête du jour serait amusante au sein même du couvent. Ça pourrait apporter des scènes vraiment très drôles. Un peu à l’image de l’enquête de cet épisode nous emmenant dans un cirque qui n’est pas sans rappeler la série Carnivale, les couleurs et le ton déjanté en plus. Le délire aurait pu être poussée davantage mais c’est déjà bien comme cela et meilleur que l’enquête sur les abeilles. Cerise sur le gâteau, on commence à en apprendre plus sur Emerson dont la femme a pris la fuite avec sa fille il y a de cela des années. On nous prépare visiblement quelque chose de ce côté là car la semaine dernière on amorçait déjà cette révélation sur la vie personnelle du détective privé.

De façon générale, c’est donc une réussite même si mes doutes concernant la série ne sont pas envolés. J’avance avec prudence. Cela dit les choses semblent bien avancer mais l’enquête du jour est toujours un poil handicapante car si elle est divertissante, on sait qu’elle ne va pas apporter grand chose sur le long terme. Un peu comme dans House se sont toutes les petites choses à côté de l’intrigue principale qui font le bonheur du téléspectateur que je suis. La voix off décalée apportant une touche de conte de fées, le teaser sur le jeune Ned, la gimmick du médecin de légiste avec l’énorme ” Coroner ” écrit sur l’ambulance, les clowns en pagaille ou encore les dialogues d’Emerson Cod vraiment très savoureux. Chi McBride trouve ici son meilleur rôle depuis celui du proviseur Steven Harper dans Boston public. Et notera également que le méchant de l’histoire est comme par hasard français. Une petite pique amusante à souligner. On a également l’impression de regarder une série totalement hors du temps. Pas de téléphone portable, pas d’ordinateur. La série possède un véritable charme rétro et cela est appuyé par la réalisation notamment lorsque Ned et Emerson sont en voiture et que l’on voit clairement qu’il s’agit d’un décor qui défile comme dans les anciens films en noir et blanc.

Malheureusement le public américain ne semble pas très réceptif, la série ne connaissant pas un retour très glorieux sur l’antenne de ABC. Pour le moment le network dit de l’alphabet reste muet mais si l’audience continue de chuter il faudra se résoudre à voir la série trouver une fin prématurée et alors manger les pissenlits par la racine pour de bon.


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