C'est cadeau

Voilà, Nereij m'a refilé sa crève virale, et c'est pas faute de l'avoir mis en quarantaine toute la semaine. Mais les germes sont fourbes, vicieux, méchants, et ils s'en prennent sans vergogne aux pauvres mamans allaitantes le WE de leur anniversaire.

Ce qui est génial, c'est que je risque de contaminer le Haricot. Mais avec cette toux qui me détruit les muqueuses et ce nez qui coule, je souffre déjà assez (pitié, achevez-moi - meuh non je n'en fais pas trop) et je n'ai vraiment pas envie qu'il l'attrape à son tour (parce que bébé malade = nouvelle expérience maternelle inédite que j'aimerais repousser à un moment où je serais plus à même de faire face). Alors je me lave bien les mains, j'évite de le prendre sauf pour le nourrir, je me retiens de tousser voire de respirer en sa présence (je sais, je suis trop forte !)...

Cependant la prévention a ses limites contre ces virus perfides et pernicieux. Cette nuit, Haricot a toussé un peu. Du coup, j'ai encore moins bien dormi que prévu. Comme il n'a pas de fièvre et que sa toux ne se répète pas en présence de tiers, je passe pour une psycopathe* qui veut envoyer son fiston sans symptôme chez le médecin, un samedi, en plein finistère à quelques 50 bornes de Brest. Pourquoi me prend-on pour une hystérique ? Je ne comprends pas.

Toujours est-il que je crache mes poumons, ce qui promet pour le petit repas familial de ce soir : j'arrose de germes dans un rayon de deux mètres. Bon appétit, bien sûr ! **

*  espérons que j'ai employé ce mot à bon escient.
** ce blog partirait-il quelques peu en vrille ?